Abstraction faite de ses déclarations qui ne reflètent pas totalement la réalité et de sa déciside mettre à la porte un Majid Benatia sans antécédents, l'entraîneur du Mouloudia d'Oran, Jean-Michel Cavalli semble réussir là où son prédécesseur avait lamentablement échoué. Sans vouloir faire porter l'opprobre à Si Tahar Cherif El-Ouazzani qui présentait pourtant un faible bilan de 25% de points récoltés sur la totalité des gains mis en jeu, son successeur affiche déjà un taux de réussite de 100% avec deux succès en autant de rencontres disputées. Il est vrai que les deux rencontres face au CSC et au NAHD ont été disputées à domicile, mais il est tout aussi vrai que trois jours et deux séances d'entraînement seulement après son arrivée, Jean-Michel Cavalli a su trouver la formule pour gagner "LE" match qu'il fallait, face au leader constantinois, celui qui allait servir par la suite au groupe actuel pour situer sa valeur dans le concert de la Ligue 1. A ce sujet, battre le leader du classement, jusqu'alors invaincu, après avoir sorti une grosse prestation en première mi-temps a redonné confiance aux coéquipiers du néo-international Nekkache lesquels, ne devraient plus nourrir de complexe d'infériorité par rapport aux autres pensionnaires de l'élite.La manière avec laquelle ses joueurs avaient célébré les buts face au CSC puis au NAHD avec lui laisse, d'ailleurs, à penser que Jean-Michel Cavalli a définitivement gagné la sympathie et la confiance du vestiaire quelques heures seulement après son arrivée sur le banc mouloudéen. L'exemple qui pourrait également illustrer le mieux cette confiance retrouvée est celui de l'attaquant libyen Zaâbiya qui s'est libéré de la plus convaincante des manières, trouvant le chemin des filets dès vingt mètres à la faveur d'une puissante frappe cadrée à ras de terre face au CSC avant de récidiver quatre jours plus tard face au NAHD d'un tir du gauche. C'était pourtant le même Zaâbiya qui se sentait indésirable sous la coupe de Cherif El-Ouazzani "qui lui faisait carrément savoir qu'il n'entrait dans ses plans que par défaut". Celui du milieu de terrain franco-algérien, Larbi l'est tout autant. N'ayant disputé que quelques minutes depuis sa signature chez les Rouge et Blanc, Larbi, reculé d'un cran par son nouvel entraîneur, a poussé vers la sortie Benatia Majid et sur le banc Hamza Heriet. Autant d'éléments qui laisse croire que le MCO version Cavalli est sur la bonne voie.