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"Les secrets..." 73e partie
Publié dans Liberté le 15 - 10 - 2014


Troisième chapitre : Le rêve inespéré...
Résumé : Zina et sa famille ont l'impression que les minutes se rallongent et que le temps est suspendu, pour mieux les tourmenter. La nuit tombe. Hadj Abderrahman veut ramener Ryan à la maison. Ce dernier culpabilise. Sa mère arrive et remercie Allah qu'il n'ait rien. Zina s'inquiète que sa fille n'ait pas encore quitté le bloc des urgences. Nassima lui demande de la suivre. Elle a des connaissances au sein de l'hôpital...
- Non, ma chère consœur, l'état de la patiente Ihssane est stable même s'il est critique. Ces prochaines heures seront décisives !
- On voudrait la voir. Cela fait des heures qu'on attend !
Le chef de service lui apprend qu'elle a été emmenée en salle de réanimation. Il les précède jusqu'au service. Zina manque de se trouver mal en voyant sa fille reliée à toutes ces machines, un bandage sur la tête et un masque à oxygène dissimulait une partie de son visage. Elle s'appuie sur la vitre, regrettant de ne pas pouvoir l'approcher et la toucher. Elle voudrait couvrir son front de baisers comme lorsqu'elle était petite.
- Ihssane, mon bébé, reviens à la vie ! Ouvre les yeux ! Reviens-moi !
- Courage, lui dit Nassima. Prions pour qu'elle s'en sorte !
Le chef de service va apporter des chaises. Nassima le prend par le bras.
- S'il faut la transférer dans une clinique privée, je suis disposée à couvrir les frais !
- Elle n'est pas transportable !, dit le chef de service. Ils ont tout fait pour la sauver ! Maintenant elle est entre les mains d'Allah !
Nassima ne tarde pas à la quitter. Elle retrouve Ryan dans le hall. Il refuse de rentrer à la maison.
- Je tiens à elle ! Je voulais te la présenter ce jeudi.
Zina hoche la tête alors que toute la famille la rejoignait. Ils restent dans le couloir à la regarder. Hadj Ahmed s'assoit et sort le petit livre sacré qu'il avait toujours en poche. Il se met à lire tout doucement, pendant que Zina et Guemra pleurent en silence. Cela a le don de les calmer. Krimo est parti chercher des sandwichs et des limonades, mais personne n'a le cœur à manger.
- Je ne mangerai pas tant qu'elle n'aura pas repris connaissance !
- Patience okhti ! Elle reviendra à elle et tu verras qu'elle récupérera vite !
- Incha Allah...
Ils restent assis pendant de longues heures à regarder Ihssane qui n'a pas bougé une seule fois. Le médecin vient fréquemment s'assurer qu'elle n'a aucune complication. Il échange avec sa famille quelques mots, tenant à ce qu'ils gardent espoir. Ryan n'est pas rentré chez lui. Des gendarmes sont venus l'interroger. Son grand-père est revenu prendre des nouvelles de la jeune fille. Sa fille Lynda et sa belle-fille Nassima l'ont accompagné.
Quarante-huit heures se sont écoulées et Ihssane n'a pas repris connaissance. Les médecins se sont relayés à son chevet sans qu'une amélioration ne soit perçue. Zina n'est plus qu'une ombre. Ses yeux sont secs à force d'avoir pleuré. Guemra est rentrée à la maison se reposer. La position assise avait réveillé les douleurs de son dos.
- Si on peut faire quoi que ce soit, faites-le-nous savoir, dit Nassima. Massi voulait m'accompagner, mais il a classe. Il adore Ihssane. Quand il parle d'elle, c'est comme d'une grande sœur ou d'une cousine !
- Qui ne l'aime pas ?, murmure Zina avant de les regarder de la tête aux pieds. Votre sollicitude me touche, mais vous n'avez pas à vous sentir obligée ! Vous n'êtes pas de la famille et du cercle de ses amis ! Laissez-nous entre nous avec notre peine ! Votre rejeton a de la chance ! Mais s'il lui arrive malheur, je le jetterai en prison !
- Du calme ma fille !
- J'en veux au monde entier ya ba !
- Je te comprends, dit hadj Ahmed. Mais ces gens ne t'ont rien fait ! Au contraire, leur présence prouve que ce sont des gens bien !
- Qu'est-ce qui le prouve ?
Zina regarde Lynda avec haine. Car c'est pour se rapprocher d'elle que sa fille s'est mise à les fréquenter. Elle ne peut pas supporter sa présence, car depuis que son ombre plane dans leur vie, Ihssane n'a plus été la même...
- Qu'est-ce que vous nous reprochez ?, l'interroge Lynda.
- Rien... En fait si ! C'est Ryan qui devrait être sur ce lit d'hôpital, pas ma fille ! Je ne lui pardonne pas...
Elle porte la main à ses yeux pour essuyer ses larmes. Elle ne la regarde plus. Elle a mal de constater que sa fille tient sa beauté de sa mère biologique. C'est plus qu'elle ne peut supporter...
(À suivre) A. K.


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