Le centre cynophile prévoit le dressage de 240 chiens par an qui seront ensuite impliqués dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. Le Centre national technique cynophile, un projet unique en son genre au niveau africain, qui date de 2008 et pour lequel une enveloppe de 200 millions de dinars a été consacrée par la DGSN, accuse un grand retard dans sa réalisation. Si la première tranche a été achevée le 8 décembre 2010, la seconde, par contre, qui vient en complément du plan quinquennal 2005-2009, bute sur des difficultés, dans la mesure où le taux de réalisation avoisine 50% seulement. C'est ce qu'on a appris du chef de la Sûreté de wilaya, Youssef Khamliche, lors d'une collation offerte à la corporation à l'occasion de la Journée nationale de la presse et en hommage à la presse locale pour son rôle joué dans le développement local. Le centre cynophile implanté à la ferme Cayzak (Aïn Témouchent), qui s'étend sur une superficie de 68 ha, prévoit le dressage de 240 chiens par an qui seront ensuite impliqués dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. Il est même question de l'élevage de chiens, alors que la formation des maîtres-chiens et d'autres spécialistes en activité cynophile figure également parmi les vocations de la future structure. La première tranche était destinée à la réalisation de 10 salles pour le dressage des chiens, en plus d'un bloc destiné au personnel. Quant à la seconde tranche dont les travaux ont débuté le 15 janvier 2013, elle sera consacrée à la réalisation d'un bloc administratif, d'un célibatorium, d'un foyer et d'un service vétérinaire. Le retard, avons-nous appris, est dû en particulier "à la pénurie de maçons à laquelle faisaient face les entreprises en charge de ce projet d'envergure, qui viennent d'être renforcées tout récemment, et en plus d'autres problèmes techniques'', précisera le commissaire divisionnaire. Poursuivant une discussion à bâtons rompus, l'on apprendra que depuis l'installation du nouveau chef de sûreté de la wilaya de Aïn Témouchent, le 3 juillet 2014, sur les 584 affaires qui ont été traitées à ce jour, 536 ont trouvé solution, impliquant 699 individus dont 277 ont été présentés devant les juridictions compétentes et où 201 personnes ont été écrouées. M. Khamliche a saisi cette occasion pour souhaiter à la corporation une amélioration des conditions de travail, tout en exprimant son entière disponibilité à faire de la communication son cheval de bataille afin de permettre à l'opinion nationale et locale de s'informer sur certaines affaires liées à sa sécurité. ‘‘La presse est là pour attirer l'attention des autorités locales en faisant toute la lumière sur certains problèmes qui intéressent le citoyen tout en participant à les résoudre'', a-t-il expliqué. M. L.