Le centre cynophile national d'Aïn Témouchent, en cours de réalisation, sera d'un apport conséquent dans la lutte contre la criminalité et le grand banditisme, a-t-on indiqué hier en marge d'une séance d'exercices effectués par des maîtres-dresseurs de la Gendarmerie nationale sur des canidés. Considéré comme étant “unique en son genre en Afrique”, selon la sûreté de wilaya, ce projet sera livré partiellement, prochainement à Terga (12 km d'Aïn Témouchent). Relevant de la Sûreté nationale, ce centre qui s'étend sur une superficie de 45 000 m2 est destiné à la reproduction, l'élevage et au dressage de chiens détecteurs d'explosifs, de drogue et autres, a-t-on rappelé lors de ces exercices effectués à l'occasion des journées portes ouvertes sur la Gendarmerie nationale. Il fournira les différents services de sûreté, à travers le pays, en canidés dressés. Le centre cynotechnique, à compétence nationale, fonctionne en tant que service externe à la DGSN, ouvert à différents services de sécurité. Il formera également des maîtres-chiens et autres spécialistes en activité cynophile. L'organisation administrative du centre comprend quatre bureaux chargés respectivement de la coordination, du commandement et des services, de la cynotechnie, des soins vétérinaires et de la formation qui n'excède pas six mois. Les maîtres-chiens des services de la Gendarmerie nationale ont effectué, à cette occasion, des démonstrations avec des canidés (bergers allemands) devant un public nombreux, dans la grande cour de la bibliothèque publique Malek-Bennabi de la ville d'Aïn Témouchent.