La couverture en matière de restauration a atteint, cette année, un taux de 94%, soit 89 000 bénéficiaires sur un nombre total de 94 679 élèves. La direction de l'Education a pris des mesures draconiennes pour ouvrir le maximum de cantines scolaires, considérant la bonne alimentation comme un facteur important dans la scolarité des élèves. En effet, selon la cellule de communication de la direction de l'éducation nationale, la couverture en matière de restauration a atteint, cette année, un taux de 94%, soit 89 000 bénéficiaires sur un nombre total de 94 679 élèves. Sur l'ensemble des 486 écoles, 438 disposent de cantines scolaires servant pour la majorité des repas chauds. Dans le cycle moyen, nous apprendrons que 81 des 125 CEM disposent de cantines, alors que les 48 lycées sont pourvus de 7 internats et 37 demi-pensions. Par ailleurs, lors de sa première rencontre tenue avec les proviseurs en présence des chefs de service, le directeur de l'éducation fraîchement installé, Abdellah Mourad Messaâdia, a demandé aux chefs des établissements scolaires de prendre pleinement leurs responsabilité, notamment envers la loi, ne laissant l'occasion à quiconque d'interférer dans leurs prérogatives, particulièrement dans l'organisation pédagogique, tout en rappelant que cela n'exclut pas l'entraide positive avec les partenaires sociaux légalement agréés. Le premier responsable de l'éducation dans la wilaya de Skikda a également fait savoir qu'il compte s'investir pleinement afin de relancer ce secteur. "Il nous faut dépasser les problèmes hérités", dira le directeur de l'éducation. Il a en outre suggéré la révision des possibilités de réintégration des élèves exclus et établir un registre de recensement scolaire. De leur côté, les proviseurs ont exposé une multitude de préoccupations, notamment pédagogiques, particulièrement celles en relation avec l'organisation des concours, vu le grand déficit de cette wilaya en encadrement, sachant qu'un certain nombre d'établissements scolaires sont gérés par des intérimaires et accusent un déficit en personnel administratif.