Dans le domaine de l'activité physique (l'entraînement et surtout la compétition) pendant le mois de ramadhan, le malentendu est entretenu de façon cyclique dans le milieu sportif, une fois l'an. Il est clair que la réalisation d'une séance d'entraînement ou d'une compétition nécessite une dépense énergétique dont l'importance sera fonction de deux paramètres fondamentaux que sont le volume horaire de la séance et son intensité. Alimentation Pendant ce mois sacré, les habitudes alimentaires ancestrales, très riches en graisses et en sucres, procurent d'importantes réserves pour l'organisme. Elles sont par la suite mobilisées lors de l'effort, pendant l'entraînement ou en compétition. Apport hydrique (eau et autres) L'eau, source de vie, est incontestablement le facteur le plus important dans la reconstitution des pertes hydriques enregistrées dans l'effort physique. Son absence surtout dans des situations de grande chaleur et d'humidité peut engendrer un risque de déshydratation certain. Cette perte hydrique non compensée peut, à la longue, altérer, de façon transitoire, la performance sportive. Sommeil Le sommeil, autre facteur de récupération important, peut, s'il venait à manquer, constituer une source de fatigue prononcée et influer négativement sur la réalisation de performances (vigilance diminuée et temps de réaction plus long…). Conclusion et suggestions Il résulterait de l'observation pratique de l'empirique que je suis, se basant sur des données scientifiques, que la pratique du football, par l'entraînement ou la compétition, peut être poursuivie pendant le mois du ramadhan même si la performance peut baisser de façon sensible. • Rapprocher le plus possible l'horaire de l'entraînement et de la compétition de la rupture du jeûne afin de permettre aux athlètes une réhydratation et une alimentation rapides. • Eviter la répétition des efforts physiques trop intenses sauf en compétition, bien sûr, où ils ne peuvent être maîtrisés. • L'entraînement devra être plus extensif qu'intensif, c'est-à-dire à dominante aérobic (sans dette d'oxygène). • La répétition des matches plus d'une fois par semaine serait nuisible car si l'organisme peut s'adapter lorsque l'intervalle de matches est respectable, son adaptation est, par contre, impossible du fait de matches trop rapprochés. • L'idéal serait bien entendu qu'aussi bien les entraînements que la compétition aient lieu après le f'tour dans un délai minimum de trois heures. Sachant qu'il n'y a pas d'interdiction formelle sur le plan médical et scientifique, je ne terminerai pas sans citer l'exemple édifiant d'un marathonien algérien Selmi Mohamed, en l'occurrence athlète de l'ASUC de Blida qui a remporté deux marathons internationaux (42 km), l'un de Marseille en avril 1989 en 2h15', et l'autre de Hollande, une année après, soit en avril 1990, en 2h14', et ce, en observant le jeûne du mois de ramadhan. M. H. 4e mémorial Mokhtar-Chergui à la salle Amour-Djillali du siège de la fédération Mokhtar Chergui dans nos cœurs La Fédération algérienne des échecs commémore pour la quatrième fois la disparition d'un être cher trop tôt disparu, Mokhtar Chergui en l'occurrence, qui fut une très fine plume sportive aux écrits pertinents et un échéphile chevronné sachant porter le bon coup au moment voulu, par l'organisation d'un tournoi ouvert du 1er au 4 décembre 2002. Ce tournoi se jouera en soirée en sept rondes selon le système suisse à la cadence de vingt-cinq minutes avec un ajout de dix secondes par coup. Une cadence appliquée pour la première fois en Algérie et agréée par la fédération internationale qui sera appliquée aussi aux prochaines olympiades d'échecs prévues à Minorca (Espagne) en 2004. R. S.