Des dizaines de millions de Nigérians ont répondu, hier matin, à l'appel à la grève générale lancé par les principaux syndicats pour protester contre l'augmentation des prix des carburants, alors que le gouvernement a finalement accepté de baisser les prix mardi soir. À Lagos, la capitale économique et la ville la plus peuplée du pays, les magasins étaient fermés, hier, et les rues des quartiers de Victoria Island et Ikoyi, presque désertes. Les principales organisations syndicales du Nigeria ont lancé un préavis de grève générale pour une durée initiale de 21 jours à partir de mardi minuit suite à l'augmentation le 28 mai, les prix des carburants, passant de moins de 40 nairas en février, à plus de 50 (environ 30 centimes de dollars) aujourd'hui.