C'est aujourd'hui que s'ouvre à la cour d'Alger le procès en appel de la journaliste de l'Agence presse service (APS), Fatma-Zohra Khalefi Bellazoug. Condamnée avec d'autres confrères, le 31 décembre 2003, à deux mois de prisons avec sursis et deux mille dinars d'amende pour “attroupement illégal et atteinte à l'ordre public” en raison de sa présence devant le commissariat central, lors de l'arrestation de Benchicou et de Dilem, notre consœur de l'APS a vu sa carte professionnelle confisquée par la police. Fatma-Zohra Khalefi Bellazoug qui s'est solidarisée avec Benchicou et Dilem le jour de leur arrestation en sa qualité de journaliste, mais surtout en tant que membre du Conseil supérieur de l'éthique et de la déontologie de la presse, ne comprend toujours pas les raisons pour lesquelles la police l'a dépossédée de sa carte professionnelle depuis maintenant neuf mois. “C'est une interdiction de travailler par la police”, explique-t-elle hier. Pourtant, lors de son passage devant le procureur de la République, elle a soulevé le problème de sa carte professionnelle, sans résultat. N. M.