La grève générale lancée lundi au Venezuela par le patronat, des syndicats et des partis d'opposition souhaitant évincer du pouvoir le président Hugo Chevez, est entrée mardi dans son second jour, alors qu'aucun incident sérieux n'était signalé à travers le pays. Le trafic routier à Caracas et dans les autres grandes villes vénézuéliennes était un peu plus important que la veille, aucune pénurie d'essence n'ayant pour l'instant été signalée. "La livraison de combustibles est normale", a déclaré la présidente de la société chargée de la distribution de l'essence à Caracas, Angelina Martino démentant les affirmations de l'opposition selon lesquelles des pénuries à la pompe étaient imminentes, en raison de l'impact de la grève sur le secteur pétrolier. Déclenchée par la Confédération des travailleurs du Venezuela (CTV), la fédération patronale Fedecamaras et la Coordination démocratique (CD), qui regroupe des partis et associations d'opposition, la grève a été prolongée lundi soir pour une durée indéterminée.