Le sort du numéro deux présumé du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) Abderrezak “le Para” (de son vrai nom Amari Saïfi), détenu avec une quinzaine de ses hommes par des rebelles tchadiens dans le désert du Tibesti (Nord du Tchad) reste toujours en suspens. Si les responsables du Mouvement pour la démocratie et la justice (MDJT) sont d'accord pour transférer ces hommes en Algérie, les autorités algériennes ne semblent pas prêtes à entreprendre une quelconque initative de nature à créer une éventuelle brouille avec N'djaména qui ne reconnaît pas ce mouvement rebelle. Selon des sources proches du Mouvement rebelle à Paris, les autorités algériennes auraient fait savoir à une personne proche du MDJT qu'elles n'étaient disposées à “récupérer” “le Para” et ses compagnons que si ce mouvement les acheminait près de la frontière algérienne. Ces sources, qui ont confirmé que le MJDT a entrepris des démarches auprès des autorités algériennes, n'ont pas toutefois écarté l'hypothèse que les deux parties parviennent à trouver un compromis, puisque les rebelles tchadiens sont prêts à livrer leurs otages à la frontière entre le Niger et le Tchad. La question est de savoir si les autorités nigériennes vont accepter que l'extradition en Algérie des 17 hommes retenus par le MDJT se fasse via leur territoire.