Les rebelles tchadiens qui ont capturé le n°2 du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), Amari Saïfi dit “Abderrezak le Para” et ses compagnons, seraient prêts à montrer leurs otages aux journalistes. Selon des sources proches de ses représentants en France, le Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT), qui les a fait prisonniers à la mi-mars détient encore Abderrezak “le Para”. Mais les ravisseurs demandent plus d'argent pour le livrer. Selon des diplomates, les rebelles ont contacté l'Algérie, la France, l'Allemagne, le Niger et les Etats-Unis pour leur remettre le chef terroriste algérien et son escorte. Le MDJT a réagi, semble-t-il, aux informations contradictoires qui ont circulé, ces dernières semaines, sur le sort de Amari Saïfi. Certaines sources avaient même affirmé, en effet, que le mouvement rebelle a remis “le Para” au GSPC en échange d'une rançon de 200 000 euros.