Dans un communiqué rendu public hier, la coordination régionale de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme, à Djelfa, a lancé un SOS au président de la République, au ministre de l'Intérieur et au ministre du Travail afin qu'ils interviennent pour la prise en charge des problèmes des victimes du terrorisme dans la wilaya de Djelfa. La coordination a dénoncé “la politique de marginalisation” et le “népotisme”, prônés par l'administration et les assemblées élues dont elle est victime. La coordination a fait remarquer, dans son communiqué, que “les familles des victimes du terrorisme sont dépourvues de plusieurs droits, tels le travail et le logement”, comme elle s'est interrogée du sort des enveloppes financières, allouées par le ministère de la Solidarité depuis 1998, pour la création des coopératives, au moment où le chômage s'amplifie au sein de cette frange de la société à Djelfa. Par ailleurs, la coordination a noté que “la cellule d'aide aux familles victimes du terrorisme à Djelfa ne s'est pas réunie depuis 1999”. L. G.