Le président sortant de l'USM Annaba, unique candidat pour sa propre succession à la tête des tuniques rouges, M. Meribout Abdenour, s'est déclaré très choqué par l'attitude de certaines personnes à l'origine de dépassements ayant conduit à l'annulation pure et simple de l'assemblée générale élective. Intervenant dans un point de presse animé, mardi en fin de journée, à l'hôtel “le téléphérique”, Meribout a qualifié les évènements ayant caractérisé l'AGE d'“inadmissibles” surtout lorsqu'on sait que les auteurs de la pagaille ne sont autres que d'anciennes personnalités du milieu footballistique annabi. “Je ne comprends pas le comportement négatif de ces personnes, car ce n'est pas ma faute si leurs candidatures n'ont pas été acceptées par la commission habilitée qui n'a fait qu'appliquer le réglement”, a-t-il estimé. Meribout, qui a rejeté toutes les accusations portées à son encontre, a qualifié ces dernières de “propos mensongers et sans fondement”. Il a même menacé de saisir la justice, tout en affirmant devant un parterre de journalistes qu'il a toujours répondu favorablement à toute initiative provenant des personnalités sportives. “Je n'ai jamais fermé la porte à qui que ce soit, ni rejeté l'assistance ou le soutien des anciens sportifs et ex-joueurs de l'USM Annaba”, a-t-il expliqué. À une question sur la dette contractée par l'équipe, la saison écoulée, il l'a justifiée tout simplement par le fait que le fonds de wilaya n'a pas octroyé les 900 millions de centimes au club, comme lors les années précédentes, et que l'entreprise Asmidal n'avait apporté à l'USM Annaba qu'une aide de 500 millions de centimes, contrairement à la saison 2002/2003, où elle lui a octroyé un milliard de centimes. Meribout a, enfin, estimé qu'il n'a pas besoin de l'USM Annaba pour vivre. “Mais, c'est le club fétiche de la coquette qui a besoin de mes services. La majorité des joueurs m'ont apporté leur soutien.” B. B.