À quelques jours seulement de la reprise des entraînements pour la JSK, prévue le 17 juillet au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, la composition — ou la recomposition, c'est selon — du staff technique des nouveaux champions d'Algérie polarise toujours l'actualité dans la ville des genêts. En effet, si l'opération de recrutement de joueurs suit normalement son cours avec les arrivées confirmées des trois chélifiens Belhadj, Zaoui et Tahraoui, et des deux Belouizdadis Zazou et Boudjakdji, sans oublier le retour de Benhamlat en attendant de concrétiser les contacts déjà entrepris avec Daoud Bouadellah ou encore Fayçal Badji, c'est désormais le staff technique qui suscite beaucoup d'interrogations et de commentaires au sein du club kabyle. Et pour cause : l'équipe dirigeante de la JSK estime qu'un renforcement du staff technique est plus que jamais nécessaire pour faire face aux exigences de la champions league. Et si le nom d'Hervé Revelli a été finalement démenti par le président Hannachi, voilà que l'on parle du retour de Kamel Mouassa ou encore de l'éventuel recrutement de l'Allemand Peter Schnittger, un tandem avec le coach déjà en place Azzedine Aït Djoudi. La piste de Schnittger, actuel instructeur Fifa, qui a déjà entraîné au Sénégal et au Cameroun, tout en encadrant de nombreux stages d'entraîneurs en Afrique, voire en Algérie, est réellement d'actualité à la JSK, mais le problème est de savoir si Aït Djoudi est partant pour une telle formule, lui qui a préféré choisir personnellement un jeune entraîneur comme assistant. “Si les responsables de la JSK n'ont pas confiance en moi, je suis prêt à me retirer sur la pointe des pieds”, nous a déclaré, hier, Aït Djoudi joint par téléphone à Sousse, où il passe des vacances en famille. “Personnellement, je suis prêt à partir avec la conscience tranquille et le sentiment du devoir accompli tout en m'excusant auprès du public kabyle, qui m'a énormément soutenu durant toute la saison”, précisera Aït Djoudi, qui doit rentrer de Tunisie, ce mercredi, pour prendre une décision finale. “Une chose est sûre, le pouvoir de décision revient de droit aux responsables du club et je les mets d'ores et déjà à l'aise pour recruter n'importe quel entraîneur, qu'il soit algérien ou étranger, en vue de mon remplacement”, conclut Aït Djoudi. M. H.