L'assemblée générale élective du Mouloudia d'Oran, qui devait se tenir hier après-midi à la Maison de jeunes de la rue Miraucheaux, a finalement été reportée à mercredi prochain, pour cause de quorum non-atteint. À vrai dire, si l'on comptabilisait tous les membres présents, le quorum aurait largement été atteint. Mais le fait que l'accès à la salle devant abriter le scrutin ait été refusé au candidat Belkacem Bengaraâ sous prétexte qu'il n'est pas membre de l'AG, a poussé près d'une cinquantaine de membres, presque tous des anciens joueurs, à prendre la décision de ne pas prendre part au vote, signant même une pétition afin de demander le report de l'AGE. “Bengaraâ qui a en sa possession un chèque certifié de trois milliards de centimes est bel et bien membre de l'AG. Nous avons en notre possession la liste des membres et son nom y figure en quarantième position !”, nous dira un ancien joueur et d'ajouter : “Ce qu'a fait Meziane en plaçant son frère à l'entrée de la salle afin de contrôler tout, est vraiment condamnable et honteux !”. Quant à Bengaraâ, il affirmera que c'est “le frère de Meziane” qui l'a empêché d'entrer dans la salle. L'autre candidat, Hassène Kalaïdji en l'occurrence, pointera, lui aussi, un doigt accusateur en direction du même frère de Meziane. “Il a refusé l'entrée à des personnes qui avaient en leur possession des procurations. Il n'avait pas le droit de le faire dans la mesure où même pour l'élection d'un président de la République, les procurations sont acceptées ! C'est ridicule !”, assènera-t-il. Le président de la commission de candidature, Omar Serir Rouane, ne sera pas en reste, puisqu'il affirmera “avoir été menacé et maltraité la matinée, avant d'être ensuite remplacé à mon poste par une personne qui était contre la candidature de Bengaraâ et qui n'est même pas membre de l'AG”. Les représentants de la DJS, MM. Abrous et Anès, constatant que les membres de ladite commission ne sont pas entrés à la salle, leur ont emboîté le pas, ce qui a confirmé on ne peut mieux, cette AGE dans son “illégalité”. A. K.