Cinq personnes, dont l'âge varie entre 25 et 38 ans, ont été placées, avant-hier, sous mandat dépôt par le magistrat instructeur du parquet d'El-Attaf pour aide et assistance apportées au groupe armé d'El-Ahoual, indique une source bien informée. Les mis en cause, dont un repenti, sont originaires d'El-Mayenne et de Tiberkanin. En effet, il s'agit d'un réseau dormant qui a été dénoncé par un terroriste qui s'est rendu samedi dernier aux forces de sécurité de Aïn Defla (voir Liberté du 17/072004), où une cache d'armes a été découverte à l'intérieur d'une habitation d'un repenti répondant aux initiales S. M. Par ailleurs et selon les aveux dudit repenti, indique une source sûre, que la faction d'El-Ahoual sous la férule de l'“émir” Abou Abasse que son effectif s'est réduit à 22 individus armés et son fief est localisé au niveau du lieudit Béni Yendjel, au relief accidenté et fortement boisé situé en amont de l'Ouarsenis, zone limite entre localités de Bethia (Aïn Defla), Azharia (Tissemsilt) et Béni Bouatab (Chlef). Selon la même source, 6 femmes, originaires entre autres de Ramka, Sidi Akacha, Ténès, Oued-Chorfa… et 11 enfants dont leur âge varie entre 1 et 12 années figurent parmi le groupe. Le nouveau repenti avoue également que cette milice qui est en déconfiture, et lutte seulement pour y survivre ne respecte aucunement les lois islamiques notamment sur le plan sexuel (fornication) où plusieurs terroristes entretiennent des rapports sexuels (illégitimes) avec une seule femme (moutaâ). C'est l'une des causes qui aurait motivé sa repentance, nous indique un élément des forces de sécurité. Y. B.