Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, vient de démontrer toute sa disponibilité à venir en aide aux joueurs algériens en difficulté. En effet, le centre avant terrible des Verts, Abdelmalek Cherrad, en proie à quelques problèmes familiaux qui se sont répercutés négativement sur sa carrière, doit son salut au patron de la fédération, lequel ne ménage aucun effort pour permettre à l'ex-Niçois de relancer sa carrière. À ce titre, le président de la commission médias au niveau de la FAF, Hafidh Derradji, nous dira : “C'est, en fait, grâce au président Raouraoua que Cherrad a été engagé par le club belge de la Gantoise. Le président de la fédération a su mettre à profit ses bonnes relations avec les responsables de la Gantoise, à leur tête l'ancien entraîneur national Georges Leekens. Connaissant la valeur de Cherrad, Leekens s'est montré très enthousiasmé par son engagement. Raouraoua n'a pas trouvé de difficultés pour obtenir de son ami Chiboub, le président de l'ES Tunis, la libération du joueur.” Tout en confirmant aussi l'information donnée hier par Liberté que Cherrad a signé un contrat d'une année, Derradji précise, toutefois, que “le manager Pauwels n'était pas derrière cette transaction”. Toujours selon notre interlocuteur, le club de la Gantoise “offrirait les conditions idéales à l'émergence de Cherrad, chose qui sera surtout bénéfique pour l'équipe nationale”. L'international algérien va pouvoir également, souligne-t-il, bénéficier d'un salaire plus conséquent que celui qu'il percevait au sein de l'OGC Nice. Le salaire de Cherrad, rappelle-t-on, était de l'ordre de 16 000 euros. K. Y.