Suite à l'article paru dans votre quotidien du 9 août dernier, en page 4, et intitulé : “L'ex-directeur de l'établissement fait encore la loi : un député sème la terreur à l'hôtel Es-Safir” et signé par votre rédactrice Nabila Afroun, j'ai l'honneur de vous faire parvenir la présente mise au point. De prime abord, I'article en question ne repose sur aucune vérité. Bien au contraire, il apparaît, à l'évidence, qu'il s'agit d'un tissu de mensonges et de contrevérités. Il me paraît indispensable de rappeler des faits avérés que votre article a, sans doute, sciemment occulté. Je tiens à préciser à vos lecteurs que le litige qui m'opposait à la direction de l'hôtel Es-Safir, pour libérer le logement de fonction que j'occupe depuis plus de vingt années, en ma qualité de directeur de cet établissement, est pris en charge par la justice. Celle-ci s'est prononcée définitivement par des ordonnances du tribunal des référés, confirmées par la cour (Chambre des référés), en date du 7 juillet 2004 et confirmant mon maintien dans le logement de fonction et le rétablissement de l'électricité, du gaz et de l'eau, et ce, en vertu de mon détachement en qualité de député de la Nation, conformément à l'article 105 de la Constitution et à l'article 2/3 du statut du député. Ceci dit, le directeur actuel de l'hôtel, nonobstant les décisions de justice, est passé à l'offensive en date du 2 août dernier, en se rendant coupable de violation de domicile par effraction et destruction par le changement des serrures et des portes d'accès. Aussitôt, une plainte a été déposée auprès du parquet d'Alger par mes soins. Présenté et entendu par le procureur de la République en date du 4/08/04, en présence du plaignant et de l'officier de police judiciaire, la force publique a été chargée de me rétablir dans mes droits et a invité le responsable de cette infraction à rendre les choses à leur case initiale. Chose faite. La décision a été exécutée le jour même en présence du directeur auteur du forfait, des officiers de police judiciaire, de l'huissier de justice et du plaignant. Le lendemain, le 5/08/04, le directeur de l'établissement, en l'occurrence M. Samy Djilali récidive. Il passe outre toutes les décisions de justice et procède à l'arrachage, la subtilisation des portes d'accès à l'appartement, ce qui a facilité le vol d'objets de valeur, d'où le dépôt d'une autre plainte à son encontre.