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Faut-il encore rêver de Pékin ?
Après la déroute d'Athènes
Publié dans Liberté le 01 - 09 - 2004

Les lampions olympiques 2004 s'éteignent sur la Grèce et dans nos cœurs la flamme de la débâcle de notre délégation sportive va continuer à nous brûler les veines.
Tout en rendant un hommage particulier aux acteurs du mouvement sportif national et d'une manière particulière aux athlètes, qui constituent la véritable vitrine de l'état de santé de notre sport national, il n'en demeure pas moins qu'il est nécessaire de faire un bilan objectif, dénué de toute velléité ou toute forme de chauvinisme sur notre profonde déception et de définir les causes objectives de cette regrettable situation. Malgré les moyens colossaux mobilisés par l'Etat et la bonne volonté du Comité national olympique, les résultats engendrés par la participation algérienne à la 28e Olympiade ne peuvent laisser indifférent le commun des mortels parmi nos citoyens, ce qui implique la mise en adéquation entre les moyens engagés et les résultas obtenus.
Depuis notre première présence aux jeux Olympiques après l'indépendance inaugurée par l'athlète Mohamed Lazhari à Tokyo, consacré par un podium, toutes les autres éditions ont permis à l'Algérie une moisson honorable de médailles en fonction des nos moyens et capacités. Comparativement à Sydney 2000, la cuvée 2004 est un véritable désastre, dont il va falloir dégager les conclusions qui s'imposent et situer toutes les responsabilités. Les rendez-vous olympiques sont connus plusieurs années à l'avance, selon les pratiques en usage, les méthodes usitées depuis l'indépendance exigent une autre approche en matière de critères de sélection et de participation à ces importants rendez-vous quadriennaux à l'indicatif exclusif des fédérations nationales. Ces organes pleinement responsables exercent la plénitude de candidatures à la participation aux JO, selon les règles établies pour chaque discipline où le bricolage et l'improvisation n'ont plus droit de cité.
Comment alors expliquer qu'à quelques semaines du début des compétitions et même en plein déroulement des jeux, des voix s'expriment pour justifier les “avant” échecs par le manque de préparation à ces importantes joutes ? A cette regrettable situation qui ternit l'image de marque du pays engagé pleinement pour la réappropriation de sa place dans le gotha mondial à travers l'ensemble des secteurs, sous la dynamique houlette de notre président de la République, il faut se poser la question suivante : qu'avons-nous fait pendant quatre ans avant Athènes ? Ou encore faut-il allez au pays hellénique pour préparer les jeux Panarabes ?
L'opinion publique souhaite connaître les efforts financiers, en termes de chiffres, engagés par les pouvoirs publics pour les disciplines et les athlètes. Ce qui permettra une meilleure compréhension de ce qui nous arrive à travers la prestation de nos concitoyens à cette Olympiade.
S'il est vrai que le problème du financement du sport est toujours d'actualité, il ne faut nullement ignorer les efforts consentis par toutes les collectivités pour son épanouissement, ainsi que les gisements induits par la libération des activités de la sphère économique privée et publique.
Au moment où notre pays s'efforce à ancrer son devenir dans un monde en perpétuelle mutation et accrocher nos wagons à la locomotive de la mondialisation, la gestion de notre sport exige une véritable et effective politique de management à l'instar des entreprises économiques où seul le résultat demeure le critère d'appréciation.
La fin du cycle olympique va induire de fait le renouvellement des instances du sport, il serait alors intéressant de connaître le bilan analytique des réalisations de chaque structure par rapport aux promesses électorales des uns et des autres, et ce, pour la période 2000/2004, et sur l'opportunité de l'utilisation des ressources mises à disposition pour la réalisation des objectifs que s'assigne chaque discipline. Cette modeste réflexion devrait être perçue comme une symbolique contribution à un débat que je souhaite le plus large possible sur cette question d'actualité, qui devrait permettre une meilleure perception des actions à entreprendre pour mieux assurer la présence algérienne aux prochains rendez-vous. Faute de quoi, il va falloir encore espérer que les visiteurs de l'Acropole continuent de rêver d'aller en pèlerinage au pays de la Grande Muraille.
M. O.
(*)Ancien membre dirigeant du MSN


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