C'est à la veille de la rentrée scolaire que ce syndicat brandit la menace de grève si jamais ses revendications ne sont pas prises en compte par les pouvoirs publics. La rentrée scolaire, qui débute ce samedi, risque-t-elle de connaître des perturbations comme la précédente ? Rien n'est moins sûr si l'on prend en considération les menaces de débrayage brandies par le Cnapest, Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique. C'est ainsi que le Cnapest de Tizi Ouzou annonce un conseil de wilaya pour le 20 du mois en cours, en prévision de la réunion du conseil national prévue trois jours plus tard, où d'importantes décisions sont attendues. Des actions à court terme seront proposées par les syndicalistes, “étant donné le constat d'échec fait par la quasi-totalité des délégués des 28 wilayas présents à El-Kala quant aux pseudo-négociations” avec le ministère de tutelle. Même l'installation des deux commissions ayant trait à la retraite et au statut particulier s'est avérée un leurre destiné à calmer l'ardeur des enseignants, constate le Cnapest de Tizi Ouzou. Celui-ci, dans un communiqué rendu public hier, se dit plus que jamais mobilisé pour défendre ses revendications qui touchent principalement à l'augmentation des salaires, la retraite après 25 ans de service et le statut particulier de l'enseignant du secondaire. Lors de son université d'été organisée du 21 au 27 août dernier à El-Kala, le Cnapest s'est penché sur plusieurs questions intéressant les enseignants du lycée, mais surtout le problème de son agrément que lui refusent encore les autorités. “On ne fera plus de concessions dorénavant”, avertit l'organisation de Méziane Mériane, qui déterre la hache de guerre alors que la rentrée scolaire n'est pas encore entamée. En attendant le conseil national qui se tiendra le 23 septembre, le Cnapest retient d'ores et déjà deux propositions d'action : rétention des notes et grèves cycliques de deux jours. Y. A.