Au moment où l'entraîneur Rachid Cheradi est chargé de l'intérim à la tête des Verts pour une véritable opération commando au Rwanda, les cogitations vont bon train au sein de la Fédération de football pour la succession de Robert Waseige. La piste Ali Fergani évoquée par Liberté dans l'une de nos dernières éditions est plus que d'actualité d'autant plus que l'ex-capitaine des Verts, libre de tout engagement, se dit prêt à revenir aux commandes de la sélection nationale. En effet, dans le cercle très restreint de décision au sein de la FAF, le nom de Fergani a été carrément proposé à Raouraoua qui ne semble pas contre cette éventualité. Même le futur directeur technique national, Meziane Ighil, ne voit pas d'un mauvais œil cette proposition sachant que les deux hommes ont toujours entretenu de bons rapports et convergent sur beaucoup d'aspects sur le plan de la vision globale du football. Ce sont en fait là deux intellectuels au bagground avéré qui éviterait une nouvelle fois à la FAF un nouvel épisode dans cette dualité entre les deux postes qui a toujours caractérisé ces deux postes. L'exemple le plus éloquent concerne entre autres Saâdane-Leekens ou encore Saïd Amara-Fergani. Il est important en fait que les deux responsables qui seront désignés soient sur la même longueur d'onde pour mener à bien le train des réformes. Rencontré samedi, Ali Fergani a évoqué une “rencontre amicale tout à fait fortuite qui n'avait rien à voir avec l'EN” avec Raouraoua alors que ce dernier nous a fait part de son intention de désigner un coach national après le match face au Rwanda sans toutefois apporter le moindre commentaire sur la piste Fergani. Pourquoi ? Et bien, il s'avère que la probabilité de recruter un entraîneur étranger n'est également pas écartée du côté de la FAF qui étudie des offres sérieuses. La possibilité d'associer Fergani à un entraîneur étranger est envisageable, murmure-t-on du côté de Dely Ibrahim. Cherrad montrait déjà des signes de nervosité Sur un autre registre, quelques jours après la défaite humiliante face au Gabon, les langues commencent à se délier concernant la préparation catastrophique qui a précédé cette déconvenue. En effet, outre les conditions lamentables qui prévalaient à l'hôtel Rym El Djamil avec le tapage nocturne des fêtes de mariages célébrées au sein même de cet établissement, des indiscrétions font état du manque de solidarité entre les joueurs. Une bagarre a même éclaté entre Cherrad et Ghazi autour d'une séance d'entraînement sans que le staff ne bouge le petit doigt. C'est la preuve que Cherrad montrait déjà des signes de nervosité, ce qui explique peut-être son comportement vis-à-vis de l'arbitre le jour du match. En outre au lendemain de la défaite, l'ex-coach national, Robert Waseige savait pertinemment qu'il allait quitter son poste et ce, avant même sa rencontre avec Raouraoua. À un joueur qui lui disait à l'aéroport : “à la prochaine, coach”, Waseige répondait déjà : “Dans un autre monde, peut-être.” Révélateur ! S. B.