L'hôtel Matarès de Tipasa abrite depuis, hier, une réunion nationale des cadres du parti des travailleurs (PT), présentée comme des “journées d'études”. Une rencontre qui durera trois jours et qui s'articulera autour de la “priorité” de cette formation, à savoir “la défense de l'intégrité et la souveraineté de la Nation”. Dans son allocution d'ouverture, la présidente du PT, Louisa Hanoune, s'est élevée contre la mondialisation, estimant que celle-ci n'est point “irréversible”. Selon elle, la mondialisation est synonyme de “danger” et de “maux”. “La mondialisation, c'est la destruction des Nations, de leurs organisations politiques et syndicales”, a soutenu avec force Mme Hanoune. L'intervenante a critiqué la réforme Sbih, estimant que celle-ci ne vise ni plus ni moins qu'à “diviser la Nation en une Algérie utile et une Algérie inutile”. Elle a abordé par ailleurs différents sujets d'actualité, tels que la rentrée scolaire et universitaire, les difficultés des familles à joindre les deux bouts, les questions de la privatisation et des retraités, l'exploitation des enfants, la drogue ainsi que “tous les autres maux”. Le leader du PT s'est refusé d'accepter “la fatalité” et “le fait accompli”. “Nous ne sommes pas des utopistes”, a-t-elle souligné, en condamnant “le développement pseudo durable”. Pour Louisa Hanoune, le PT “veut expliquer les enjeux et montrer que les solutions existent”. Concernant le code de la famille, “décision politique du parti unique”, elle indiquera que le débat a été dévié et aurait dû porter sur “l'approfondissement de la citoyenneté”. Pour ce qui est de ces journées d'études, elle révélera que celles-ci offriront un cadre aux militants de son parti, pour “s'exprimer et approfondir la réflexion” sur les questions cruciales. Mais, l'objectif final que se fixe le PT, selon elle, est “d'aider les travailleurs et les franges nécessiteuses dans la compréhension des enjeux”. H. A.