La jeunesse des pays arabes s'est donné rendez-vous à partir de demain vendredi à Alger pour disputer dans le fair-play et la fraternité la 10e édition des Jeux sportifs arabes, dont le coup d'envoi sera donné à 16 h au stade du 5-Juillet. La cité olympique sera, à l'occasion, illuminée, près de 14 ans après, par une cérémonie d'ouverture haute en couleur, prélude pour l'entrée en lice des 3 100 athlètes attendus pour concourir dans 22 disciplines (sans le football et le hand-ball faute de participants), dont 3 non olympiques et 3 autres de handisport. Sous le signe du retour, cette cérémonie de près de 70 minutes brossera un tableau général sur la culture nationale dans ses différents aspects, genres et types, avec une animation culturelle, ainsi que le défilé des délégations participantes. À la veille de cette manifestation interarabe, les membres de la commission de parrainage et de suivi de la Ligue arabe se sont déclaré satisfaits des préparatifs et ont tenu à saluer les efforts de notre pays pour être au rendez-vous, en dépit du séisme qui l'avait endeuillé au mois de mai 2003. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abdelaziz Ziari, qui a noté la mobilisation et la volonté de tous à relever le défi, a souligné, lors de cette séance de travail, que l'Algérie a mené les préparatifs conformément aux recommandations de la commission de parrainage. Le responsable du secteur a lancé un appel aux délégations participantes et aux membres de la commission pour “garantir une bonne coordination, promouvoir le sport arabe et affermir les liens de fraternité entre les jeunes et les sportifs des pays arabes”. Les personnalités sportives arabes se sont déclaré confiantes quant à la réussite de cette édition en mettant l'accent sur l'expérience de l'Algérie en matière d'organisation. “L'Algérie a honoré ses obligations et la réussite des 10es jeux dépend des frères arabes”, a témoigné le secrétaire général de l'Union arabe des jeux sportifs, M. Othmane Mohamed Saâd. Les Jeux méditerranéens de 1975 et les jeux africains de 1979 sont encore vivaces dans la mémoire des sportifs de l'époque et responsables actuellement qui ne doutent pas un instant des moyens de notre pays dont le souci majeur est “un retour” réel sur la scène internationale, après des années d'insécurité. L'enveloppe financière de plus de 500 milliards de centimes dégagée, dont 340 milliards pour la réfection des installations sportives du complexe olympique, en dehors de la salle Harcha et de la coupole, témoigne de cette volonté de réussir l'événement qui intervient dans une conjoncture difficile pour la nation arabe. La situation en Irak et en Palestine, dont les athlètes ont eu des difficultés pour venir en Algérie, fait que les pays arabes sont obligés de se surpasser pour réussir cet événement sportif. Sur le plan sportif, il sera question de concurrence loyale où les participants, en dépit d'une programmation inadéquate, doivent se donner à fond pour réaliser des performances de qualité et ne pas se limiter à la médaille durant toute la durée des jeux qui prendront fin le 8 octobre 2004. M. A.