Le service de prévention de l'hôpital Bouzidi de Bordj Bou-Arréridj a confirmé, après analyses, un seul cas de typhoïde. Il s'agit d'une femme de 30 ans, admise depuis trois jours. Un second cas est douteux. Les habitants de plusieurs quartiers de la ville ont, par ailleurs, signalé l'augmentation des cas de diarrhée, en août, liés, selon, eux, à la pollution des eaux. Quant au directeur de l'hôpital, il affirme qu'un contrôle continu et permanent est fait, sans pour autant enregistrer le moindre cas de maladie d'origine hydrique. Des médecins privés dénoncent les cas de puits non traités et de sources d'où s'abreuvent les citoyens, sans contrôle sanitaire réel, et ce, outre des citernes tractées. Le responsable du service prévention a émis l'hypothèse que la malade signalée aurait pu être infectée à Aïn Kebira, où elle a séjourné durant 15 jours. Cependant, une enquête est ouverte, des analyses (hydriques) ont été faites et des parents de la malade et des habitants du quartier ont été consultés afin de circonscrire cette affection. A. R.