Le mouvement de redressement du FLN dans la wilaya de Tizi Ouzou a réuni ses militants, hier, à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri. La rencontre a été présidée par Mustapha Khodja, membre de la commission nationale chargée de la préparation du VIIIe congrès, et Rabah Mouloudj, membre de la commission de wilaya. L'objectif de cette réunion est d'expliquer les instructions de la commission nationale, seule structure habilitée à s'exprimer au nom du parti. Un autre regroupement est prévu dans les prochains jours. Il sera consacré à l'installation de la commission de wilaya qui aura lieu en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abdelkader Ziari, Mechbek Abdelkader, Bouabdalah et Mme Meziani, tous membres de la commission nationale. Dans son discours prononcé, hier, à l'ouverture de la réunion, M. Mustapha Khodja a plaidé longuement pour un congrès rassembleur et réconciliateur mais “sans les éléments qui se sont pris au président de la république et aux institutions de l'Etat”. Dans le même ordre d'idées, il a souhaité que les préparatifs du prochain congrès se fassent “dans la transparence et sans parachutage”. “Nous voulons redorer le blason du FLN, élargir son ancrage dans la société et rétablir la confiance du peuple. Nous devons être agressifs politiquement pour réhabiliter l'image réelle du parti (...). Le VIIIe congrès est celui de la légitimité mais les véritables solutions pour la vie organique du FLN ce sera après le congrès”, a-t-il ajouté. L'orateur a estimé que la crise que couve actuellement le FLN est la plus dangereuse de son histoire. “Une réunion de tous les militants sincères s'impose”, préconise M. Khodja. Du président de la République, M. Khodja n'en pense que du bien : “Nous sommes avec lui. Nous le soutenons par conviction. Son programme est le nôtre. Nous n'attendons rien en contrepartie. Les redresseurs ne font pas du troc.” A. T.