Une conférence nationale devrait se tenir à Tizi Ouzou, selon les animateurs de cette tendance. “Nous ne contestons pas Belkhadem qui demeure le responsable du mouvement de redressement du FLN mais plutôt les éléments virulents au niveau de la commission nationale qui étaient contre la réélection de Abdelaziz Bouteflika”, c'est ce qu'a déclaré, hier, le Dr Yennoun, porte-parole du mouvement des redresseurs libres au cours d'une conférence de presse qu'il a animée à Tizi Ouzou en compagnie de Me Amghar Allaoua, chargé de l'organique des redresseurs de Tizi Ouzou. “Nous participerons au 8e congrès bis du FLN mais nous refusons à ce qu'il soit un congrès suicidaire”, a-t-il ajouté. Il a annoncé, par ailleurs, la tenue d'une conférence nationale qui se tiendra à Tizi Ouzou dans les prochains jours. Cette rencontre sera préparée par la coordination provisoire du FLN de Tizi Ouzou qui doit dégager en son sein une commission qui travaillera en coordination avec la cellule de crise du parti. Elle s'appellera commission de travail et de la préparation de la conférence nationale. Concernant les textes, ils seront préparés par les coordinations des redresseurs de chaque wilaya. Pour la date, “cette commission de préparation aura toute latitude de la fixer en fonction des données du terrain”. Selon le conférencier, cette rencontre se veut “un espace de retrouvailles des anciennes figures de notre révolution et des personnalités intègres ayant marqué l'histoire de notre pays et de notre parti”. M. Yennoun a parlé également de l'installation d'une commission nationale composée des membres des deux chambres et des représentants des organisations de masse du mouvement associatif à l'effet de participer au prochain congrès prévu à Alger le 7 octobre prochain. “Nous irons à ce congrès car nous considérons que c'est le nôtre”, a encore martelé le Dr Yennoun. Prenant la parole, Me Amghar a indiqué : “Si nous avons décidé d'une commission de crise, c'est pour manifester notre désir de redresser notre direction qui a commis la lourde faute de tendre la perche aux usurpateurs de la volonté de la base militante. Cette commission est aussi un appel à un dialogue responsable mais qui malheureusement n'a rencontré que sourde oreille (…). Pour marquer notre protestation, nous avions décidé d'organiser une conférence nationale du parti pour un approfondissement de la consultation avec la base (…). Le redressement du parti doit être total”. A. T.