Bombe à Paris La protection des “lieux sensibles, notamment les représentations diplomatiques”, va être renforcée, a annoncé hier le ministère français de l'Intérieur après l'attentat devant l'ambassade d'Indonésie à Paris. Une bombe de moyenne puissance avait explosé dans la même journée, à l'aube, devant l'ambassade d'Indonésie à Paris, faisant une dizaine de blessés légers. Le ministre des Affaires étrangères Michel Barnier a affirmé que cet attentat “nous renforce dans notre détermination, aux côtés de l'Indonésie, mais aussi aux côtés de tous les autres pays du monde, à continuer notre lutte contre le terrorisme”. El Baradeï confiant L'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) fait de “bons progrès” dans sa tâche de vérification en Iran, sans pour autant pouvoir préjuger des résultats, a affirmé hier à Tokyo son directeur général Mohamed El Baradeï. “Nous sommes toujours dans la phase de vérification en Iran. Nous y faisons de bons progrès. Nous n'avons pas constaté de détournement de matériaux à usage nucléaire militaire”, a-t-il déclaré à l'université de l'ONU de Tokyo. “Toutefois, nous n'avons pas encore terminé notre mission pour pouvoir dire qu'il n'y a pas d'activités non déclarées en Iran”, a ajouté M. El Baradeï à l'issue d'un discours sur la non-prolifération. Le Vatican et Saddam L'ancien homme fort de Bagdad était prêt à renouer avec la communauté internationale, comme le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, mais “on n'a pas voulu attendre”, a affirmé, hier, le cardinal Renato Martino, un influent responsable du gouvernement du Vatican. “Saddam était prêt à faire ce que Kadhafi est en train de faire, mais on n'a pas voulu attendre”, a déclaré à Bologne (Nord) Mgr Martino, président du Conseil pontifical pour la justice et la paix et considéré comme le “ministre de la paix” du pape Jean-Paul II.