Le président Bouteflika regrette qu'il n'y ait pas encore de définition claire du terrorisme au sein de l'Organisation des Nations unies. Quelle est votre appréciation ? Javier Ruperez : Je crois qu'il a raison de le signaler. Pour autant, la faute n'incombe pas à l'ONU mais à certains Etats membres. La résolution 1566 adoptée par le Conseil de sécurité sur la condamnation du terrorisme implique tous les actes de cette nature ; elle suggère donc une définition. Cette résolution a été confortée par la douzième convention — de l'ONU — qui fait obligation aux Etats-membres de la ratifier. Il faut tout de même continuer à revendiquer cette définition et ne jamais se lasser de faire des propositions allant dans ce sens. Par ailleurs, nous savons que les moyens de lutte font défaut au continent africain, nous veillerons à fournir toujours davantage d'assistance. S. L. et L. B.