“Monsieur, Notre pays célébrera, dans quelques jours, son cinquantième anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, 1er Novembre 1954, et mon fils est toujours incarcéré à la prison d'EI-Harrach, cela fait plus de quatre mois. Je vous écris pour la deuxième fois, Monsieur le président de la République, à l'approche de ce grand événement qui est la fierté de tous les Algériens et en ce mois de piété et de pardon qu'est le mois de Ramadhan. Toute sa famille, sa femme et ses enfants, tous ses proches et ses amis attendent de vous un geste de bonne volonté et vous avez toujours su le faire vous avez toujours prôné pour la paix et appelé les formations politiques, les médias et toutes les personnes de bonne volonté, tous les Algériens de toutes les tendances à se réconcilier entre eux et à revenir dans la voie de l'honneur et de la sagesse pour adopter les démarches propres à assurer à notre pays un avenir de prospérité, de paix et de stabilité, afin de nous assurer une place respectable dans le concert des nations. Vive l'Algérie indépendante et gloire à tous nos martyrs tombés au champ d'honneur. Dans l'attente et l'espoir, veuillez agréer, Monsieur le président de la République, l'expression de mes sentiments les plus sincères et les plus dévoués.” La mère de Benchicou Mohamed