300 millions de dinars, c'est le montant de l'enveloppe allouée à l'Onci (Office national de la culture et de l'information) pour l'organisation des festivités liées au 50e anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépendance, notamment la fresque chorégraphique “Novembre, parcours pour la dignité”, dont la représentation aura lieu ce soir à la Coupole (complexe Mohamed-Boudiaf, Alger). Le spectacle, dont la direction a été confiée au célèbre chorégraphe libanais, Abdelhamid Caracalla, et auquel assistera le chef de l'Etat, est accessible uniquement sur invitation et réservé aux officiels. M. Bentorki, directeur de l'Onci, producteur du spectacle, affirme dans un point de presse hier matin que celui-ci sera diffusé pour le grand public, en reconnaissant toutefois ne pas avoir arrêté de calendrier. Parmi les participants à “Novembre, parcours pour la dignité”, Warda El-Djazaïria, pour qui compose l'Egyptien, Salah El-Charbnoubi, Abdou Driassa, le ballet de l'Onci, Mohamed Lamine, le chanteur chaâbi El-Mahdi Tamache et Mustapha Mahfoud. L'équipe technique est constituée, entre autres, du scénographe Giuliano Spinelli, le compositeur iranien habitué à signer des productions hollywoodiennes, Mohamed Reza Aligholi, et le célèbre concepteur d'éclairage Vinicio Cheli. Revenant sur sa genèse, M. Bentorki rend hommage à Caracalla, qui a réussi à monter un projet nécessitant deux ou trois ans de préparation en seulement quelques semaines. Pourquoi ne pas avoir pris le temps qu'il fallait ? Réponse laconique : “Vous savez comment c'est ici ! On fait jamais les choses à temps.” “Même avec les partenaires, nous n'avons pas encore signé les contrats”, relève M. Bentorki plus loin. En ce qui concerne la fidélité du projet “Novembre, parcours pour la dignité” à l'histoire et sa dimension internationale de l'épopée algérienne, Caracalla rassure : “Notre travail a été contrôlé par le ministère des Moudjahidine, le ministère de la Culture et M. Bentorki. Nous avons été honnêtes… Ce travail va être un nouveau départ pour l'art algérien.” D. B.