"1954-2014, j'aurais eu 60 ans...", coffret de 4 romans de Tahar Djaout "1954-2014, j'aurais eu 60 ans..." est le coffret constitué de 4 romans de Tahar Djaout, paru aux éditions Quipos. Poète, romancier, journaliste, Tahar Djaout (1954-1993) a laissé une multitude d'écrits journalistiques mais aussi des œuvres littéraires dont la plus connue reste Les Chercheurs d'os. L'homme de lettres a aussi offert à ses lecteurs Les Vigiles, un roman incontournable dans la littérature algérienne qui fut adapté au cinéma sous le titre Les Suspects. A travers L'Invention du désert, l'auteur met en scène le personnage ascétique d'Ibn Toumert qui cherche à construire un monde religieux pur à l'époque des Almoravides. La narration est entrelacée de réflexions sur les "déserts", y compris le "désert froid" de la vie européenne. Quant à l'œuvre posthume Le Dernier été de la raison, elle révèle des intellectuels harcelés par les prédicateurs extrémistes durant la décennie noire. Ces romans ne sont pas vendus séparément. Prix : 3500 DA. Jean Sénac, critique algérien de Hamid Nacer-Khodja Essentiellement poète, Jean Sénac (1926-1973) est reconnu par l'histoire et la critique littéraires comme l'un des plus représentatifs de la littérature algérienne de langue française. Mais lui-même s'est voulu aussi – sans parti pris esthétique ou méthodologique – le serviteur, le passeur, le médiateur de toutes les littératures et expressions artistiques d'Algérie et d'ailleurs. D'où cette présentation d'un Sénac critique littéraire, artistique et radiophonique, une activité militante largement méconnue analysée ici pour la première fois, sur la base d'un corpus considérable rassemblé et mis en situation avec de nombreux inédits. Paru aux éditions El-Kalima, cet ouvrage, préfacé par Guy Dugas, constitue une nouvelle écriture de l'histoire de la littérature et de la peinture principalement algériennes par le biais du regard de Sénac, qui a été un de ses acteurs-clés. Prix : 1500 DA. Les Yeux lumineux de Yamilé Ghebalou Paru aux éditions Hibr, ce recueil veut montrer comment le verbe poétique cherche à exprimer la lumière éphémère des quelques instants que nous prenons à ce monde pour y chercher un sens, une certitude, une illumination ou simplement une lumière. La quête est ancienne, et maintes figures poétiques, de Rûmi à Hölderlin, l'ont nommée, dans leurs siècles respectifs. Rassurée et intimidée, la poétesse place ses pas dans leurs pas en toute humilité, forte seulement de cette juste lumière qui naît de leurs mots et imprègne les siens. Prix : 250 DA. Bima tahloum eddhiab ? de Yasmina Khadra Bima tahloum eddhiab ? est une traduction signée Abdesslam Yekhlef du roman A quoi rêvent les loups ? de Yasmina Khadra. Ce roman de 384 pages, qui vient de paraître aux éditions Sedia, s'intéresse à la décennie noire, à travers l'histoire d'un très beau jeune homme, qui rêvait de gloire et de célébrité mais qui voit ses pires cauchemars se réaliser. Une descente aux enfers racontée dans un texte à la fois passionnant et émouvant. Prix : 950 DA/Prix Sila : 800 DA. Des Hommes et leurs mondes de Nadia Agsous Que sait-on des mondes des hommes et des femmes qui vivent dans des univers ignorés, très souvent insoupçonnés ? Comment les populations immigrées gèrent-elles leurs rapports aux institutions étatiques ? Qu'est-ce qui différencie un "sans-papiers" d'un(e) "clandestin(ne)" ? Comment les femmes étrangères et/ou d'origine étrangère vivant en France et les femmes migrantes subsahariennes qui voyagent clandestinement gèrent-elles les violences dont elles font l'objet en raison de leur appartenance au sexe féminin ? Pourquoi les protestations publiques dans les pays arabes ne sont-elles pas des "révolutions" ? La "Umma islamiya" est-elle un impensé politique ? Pourquoi les femmes arabes sont-elles des "catégories de sans-part" ? Autant de questionnements que Smaïn Laacher, sociologue, professeur à l'université de Strasbourg, membre du Centre d'études des mouvements sociaux (Ehess-Cnrs), se propose d'élucider à travers une série d'entretiens qui mettent en lumière les univers de croyances et de pensée d'hommes et de femmes déplacé(e)s, très souvent déclassé(e)s, dans cet ouvrage paru aux éditions Dalimen. Prix : 600 DA. Camus Amrouche – des chemins qui s'écartent de Réjane et Pierre Le Baut Jean El-Mouhoub Amrouche et Albert Camus furent aussi proches et aussi étrangers l'un à l'autre qu'il était possible en situation coloniale. De 1940 à 1960, leurs chemins, proches au début, allèrent s'écartant, illustrant le drame et l'échec d'une colonisation irrespectueuse par nature de l'être-même de l'Autre, qui ne pouvait être qu'Etranger. Cet ouvrage vient de paraître aux éditions Casbah. Prix : 700 DA. Fi mouwadjahat daîi el masslaha el ôouliya li dawla de Pierre Vidal-Naquet Paru aux éditions Sedia, cet ouvrage, qui a pour sous-titre Mouarikh fi harb ettahrir (historien durant la guerre de Libération), est une traduction de Face à la raison d'Etat. Un historien dans la guerre d'Algérie. L'ouvrage, qui comporte une longue introduction, est un témoignage original sur le parcours d'un intellectuel engagé, durant la guerre. Ce livre, nécessaire, qui résume un parcours, une vie, a également trait à la mémoire et au rôle politique du travail de l'historien. Organisé autour de 304 pages, cet essai-témoignage a été traduit par Asma Azzi. Prix : 1100 DA Guerre de libération, histoire de la révolution algérienne de Malek Abada n Privilégiant une approche chronologique, Malek Abada livre une grille de lecture sur les événements d'Algérie. Il met notamment en relief les premières actions armées et l'unification de la résistance. Comme il aborde la guerre dans toutes ses horreurs, les revers de l'ALN, la plate-forme de la Soummam, la guérilla urbaine, l'ère gaullienne, l'armée des frontières, les accords d'Evian, mais aussi les luttes fratricides qui lèvent le voile sur de nombreux secrets enfouis, sans négliger toutefois les thèmes brûlants liés à la décolonisation et aux rapports de force entre certains dirigeants de la révolution. Reposant sur un travail d'archives et la consultation de documents inédits, cet ouvrage de 336 pages, paru aux éditions Chihab, passionnera non seulement la jeune génération, mais également les personnes qui, de près ou de loin, ont vécu la guerre de Libération. Prix : 1200 DA Rhummel d'Amin Khan "La poésie est une liberté essentielle de nous autres, l'irréductible liberté de chaque être humain, une substance aussi mystérieuse que celle qui se révolte dans nos artères et coule dans nos veines, une électricité qui, selon les heures de la vie ou les saisons du jour, nous rend avides ou tristes. Elle est consolation des douleurs anciennes, préparation aux épreuves ultimes, douceur de l'amertume au fond, vigueur vitale de l'espoir. Elle est lucidité de cette brûlure, lente brûlure de l'essence humaine, longue brûlure infinie, sans d'autre issue que l'émergence de la vérité dans la conscience de chaque être humain", note Amin Khan sur la quatrième de couverture de ce recueil de poésie paru aux éditions Apic. Prix : 400 DA. Jean El-Mouhoub Amrouche : Algérien universel de Réjane Le Baut C'est le destin d'un homme exceptionnel, Jean El-Mouhoub Amrouche, Algérien universel selon Mohammed Dib, arche qui fait communiquer deux mondes comme il se définissait lui-même, dont Réjane Le Baut fait revivre le dur itinéraire grâce à de nombreux textes encore inédits, dans un ouvrage paru aux éditions Chihab. Ecrivain engagé pour l'indépendance de l'Algérie, Jean Amrouche avait l'âme d'un Jugurtha, et son chant profond résonne encore, plus de cinquante ans après sa mort. Sa figure tutélaire est aujourd'hui emblématique pour tous ceux qui veulent être des "pierres vivantes de la Cité des hommes". Prix : 1600 DA Tiaret, les platanes de la place Carnot de Abdelkader Belarbi et Pierre Pradel A Tiaret, le dimanche 8 juin 1958, trois patriotes algériens, après avoir été arrêtés, torturés, fusillés sans procès furent "promenés" à travers les rues des quartiers arabes et finalement pendus par les pieds à des platanes de la place Carnot, devenue aujourd'hui place "des martyrs". Cet acte barbare ordonné par un commandement militaire obtus au point de penser qu'il pourrait décourager "la rébellion" a marqué fortement la population "indigène" bien sûr, et de nombreux Européens troublés de voir remis en cause un fragile équilibre existant. Cet ouvrage, paru aux éditions Dar Khettab, raconte cette histoire. Prix : 350 DA. Un homme, ça ne pleure pas de Faïza Guène Ce nouveau roman de Faïza Guène – qui s'est imposée comme une des voix les plus originales de la littérature française contemporaine dès la parution de son premier roman Kiffe kiffe demain en 2004 – vient de paraître aux éditions Hibr. Né à Nice de parents algériens, Mourad voudrait se forger son destin. Son pire cauchemar : devenir un vieux garçon obèse aux cheveux poivre et sel, nourri par sa mère à base d'huile de friture. Pour éviter d'en arriver là, il lui faudra se défaire d'un héritage familial pesant. Mais est-ce vraiment dans la rupture qu'on devient pleinement soi-même ? Prix : 800 DA. Qui suis-je ? et Amour de lumière de Himoud Brahimi (Momo) Paru aux éditions Rafar, cet ouvrage présenté par Amar Belkhodja est composé de deux textes de Himoud Brahimi – Momo (1918-1997), comédien, nouvelliste, soufi, philosophe, métaphysicien, critique des arts et des lettres, redoutable polémiste. Amar Belkhodja, journaliste-historien, s'intéresse depuis quelques années au parcours et à la production intellectuelle de Momo. Au prix de patientes et laborieuses recherches, Amar Belkhodja a eu le mérite d'exhumer les travaux les plus enfouis d'un homme qui reste à découvrir. Qui suis-je ? et Amour de lumière sont désormais sauvés de l'oubli. Ces textes révèlent des aspects – spirituels, intellectuels et philosophiques – jusque-là méconnus. Prix : 700 DA. Le Roman algérien de 1990 à nos jours, collectif Edité par le Crasc (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle) d'Oran et disponible au Sila à son stand situé au pavillon central, l'ouvrage Le Roman algérien de 1990 à nos jours : faits et témoignages dans les écritures fictionnelles (sous la direction de Mohamed Daoud et Faouzia Bendjelid) réunit les actes du colloque organisé par l'UCCLLA (Unité de recherche sur la culture, la communication, les langues, la littérature et les arts) et le Crasc, les 21 et 22 novembre 2011. Dans leur présentation, M. Daoud et Mme Bendjelid posent un certain nombre de questions auxquelles les communications ont tenté de répondre. "Quels lieux de l'histoire sont visités ou revisités par les écrivains contemporains ? Quelle est la part de l'imaginaire dans l'écriture du fait ou de l'événement ? Par le biais de quels procédés et quelles techniques narratifs sont-ils formalisés ? Pour quelles significations ou lectures ? Quelle fonctionnalité pourrait-on attribuer à l'intertextualité ? Peut-on avancer que le dialogisme et l'intertextualité son producteurs du renouvellement du roman algérien et dans quelle mesure ?", s'interrogent-ils. Prix : 800 DA.