Les recherches engagées par les gardes-côtes des forces navales se poursuivent toujours le long du littoral algérien dans l'espoir de retrouver les cinq pêcheurs disparus depuis vendredi dernier, sortis en mer depuis le port de Bouharoun, Tipasa, selon la cellule de suivi. Les familles des quatre pêcheurs avaient signalé aux services sécuritaires concernés la disparition de leurs fils, qui étaient sortis en mer sur une barque de 10 mètres, et qui n'ont plus donné signe de vie depuis l'interruption des communications entre eux vendredi matin. Une cinquième famille a, par la suite, signalé la disparition de son fils, qui aurait rejoint, selon elle, les quatre pêcheurs sortis en mer, a indiqué une source sécuritaire. Dans une démarche solidaire, de nombreux pêcheurs de Bouharoun, Tipasa et Cherchell ont rejoint les gardes-côtes dans leurs recherches, depuis lundi, en mettant à contribution 14 barques de pêche de différents calibres, a informé, pour sa part, le président de la Chambre de pêche et d'aquaculture de Tipasa, Djilali Lekhel. Ce dernier a exprimé sa crainte de voir diminuer l'espoir de retrouver les disparus, car le temps annoncé dans le bulletin météorologique pour les prochains jours "ne va pas aider les recherches", a-t-il déploré. Au port de pêche de Bouharoun, où la disparition des cinq pêcheurs accapare toutes les discussions, beaucoup de personnes interrogées par l'APS ont estimé "très improbable que les concernés soient des candidats à l'émigration clandestine (harragas)". M. Djilali a assuré, pour sa part, que les informations dont il dispose, indiquent que les disparus ont pris avec eux "du matériel de pêche lourd, avec une petite quantité de carburant, et qu'ils sont restés en contact avec leurs proches pendant 20 heures". R. N. /APS