C'est le palais de la culture Abdelkrim-Dali et non à la cinémathèque Djamel-Chanderli qui a accueilli cette année les Journées cinématographiques de Tlemcen dédiées au 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Une quinzaine de films et courts métrages amateurs ont été projetés durant trois jours, lundi à mercredi, dans la salle des conférences du palais en présence de quelques cinéphiles, et cependant en l'absence d'étudiants de l'université Abou Bakr Belkaïd dont on pensait qu'ils seraient les premiers intéressés par le cycle des films mettant en évidence le combat des pionniers de la lutte armée et le message transmis aux générations futures à travers leur sacrifice pour la cause nationale. Abdellatif M'rah, ancien réalisateur à la station régionale de l'ENTV Oran, auteur de plusieurs productions du genre portrait dont ceux consacrées à la vie et l'œuvre de musiciens comme Hadj Ghaffour, cheikha Tétma, Rédouane Bensari, Amed Saber, cheb Hasni et de documentaires comme Un certain regard, Le mur du silence, a animé à cette occasion un atelier autour des techniques de cadrage et expliqué à l'auditoire l'art et la manière de tourner un film et le style du metteur en scène pour diriger les comédiens. Sous le thème "Une nouvelle vision cinématographique à la glorieuse guerre de libération", ces rencontres ont donné lieu à la projection de certains films historiques dont Histoire de la zone 8 de Larbi Lakehal et Les cinéastes de la liberté de Mehdaoui Saïd. A noter que la Cinémathèque de Tlemcen inaugurée en 2012 à la faveur de la manifestation Tlemcen capitale de la culture islamique est boudée par le public malgré les dernières productions nationales et internationales à l'affiche et l'entrée gratuite. B. A.