Le tribunal criminel près la cour de Sidi Bel- Abbès a condamné G. M. et G. R., âgés respectivement de 25 et 30 ans, à des peines de cinq ans de prison ferme pour le premier et deux ans à l'encontre du second assorties d'amendes de 60 millions à G. M. et 10 millions à G. R., pour les chefs d'inculpation de coups et blessures volontaires ayant entraîné un handicap permanent. Le procureur de la République a requis à l'issue de son réquisitoire la peine de sept ans de prison ferme à l'encontre des deux accusés. Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, les faits remontent à la nuit du 9 novembre 2013, aux environs de vingt-et-une heures, lorsque la victime B. H., a été agressée à l'arme blanche (B14), à proximité de son domicile par son voisin G. M., dit Melaxo, alors qu'il s'apprêtait à faire des courses. L'agresseur en état d'ébriété a d'abord exigé de sa victime 1 000 DA avant de le fouiller pour lui soutirer 6 000 DA et son téléphone portable de marque Nokia. B. H., qui avait failli être tabassé a réussi à regagner son domicile, puis il est ressorti en compagnie de son épouse pour porter plainte contre son agresseur. Sur le chemin, G. M., a encore une fois osé s'en prendre à B. H., en le bousculant en présence de G. R. qui a réussi à le faire tomber. Aussitôt, G. M., très furieux roue sa victime de coups avec le manche d'un couteau et ce devant le regard médusé de sa femme. Ripostant à cette rossée, B. H. a tenté de repousser son agresseur, mais ce dernier lui assène un coup de couteau dans le bras, lui causant de graves blessures. A ce propos, le rapport du médecin légiste a conclu à un handicap permanent, notamment la perte totale et permanente de l'usage du bras gauche de B. H.. A la barre, les deux mis en cause ont nié catégoriquement les griefs retenus contre eux et ont maintenu leurs dépositions devant le juge d'instruction, en réitérant leurs déclarations, notamment de ne pas avoir agressé la victime. Ils n'ont pu convaincre les jurés et le procureur général. Les avocats de la défense ont, pour leur part plaidé l'acquittement pur et simple de leurs clients car, selon eux aucune preuve ne pouvait démontrer la culpabilité des accusés. A. B