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Ma vie, mon destin
21e partie
Publié dans Liberté le 26 - 11 - 2014

Résumé : Athmane raconte les déboires de son ménage. Sa seule consolation était ses enfants. Pour eux, il s'était sacrifié. Mais Khadidja ne semblait pas s'en rendre compte. Wassila lui parle du mektoub. Il n'en croyait pas tellement... Elle lui démontre qu'il existe des femmes belles et instruites, qui terminent leur vie en recluses... En faisait-elle partie ?
Wassila lève la main :
-Non... Moi je n'attends plus rien... Je vais tenter de contracter un prêt bancaire pour lancer mon propre salon de coiffure. J'en ai ras-le-bol de travailler chez les autres...
-Donc, toi aussi, tu ne fais rien pour changer ton destin ?
Elle rit :
-Tu veux me provoquer ou quoi ?
-Je ne fais que répondre à ton constat... Il faut parfois provoquer le destin...
-Et toi, pourquoi tu ne l'as pas fait pour changer la tournure de ta vie ?
Il devint tout à coup sérieux et se racle la gorge avant de répondre d'une voix enrouée :
-C'est ce que je tente de faire en ce moment Wassila...
-Hein ?
-Oui... Je ne sais pas si tu fais l'idiote ou tu veux me mener en bateau... Mais depuis plusieurs mois déjà, j'essaye d'attirer ton attention... Tu es la femme avec laquelle j'aurais aimé partager la vie.
Prise de court, Wassila se rendit compte qu'elle avait parfois eu des soupçons quant à leur relation, mais qu'elle avait préféré faire mourir ses sentiments dans l'œuf. Pour elle, Athmane était déjà pris, et elle n'avait pas le droit de perturber son existence.
-Je t'ai aimée dès le premier jour où je t'ai rencontrée dans les escaliers, murmure Athmane...Je savais que tu travaillais dans un salon de coiffure... Je ne pouvais t'aborder sans prétexte... Mais le jour où j'ai osé m'adresser à toi, j'avais pris mon courage à deux mains pour te demander de coiffer Khadidja...
Ne s'attendant pas à de telles révélations, Wassila demeure muette un moment, avant de lancer d'une petite voix :
-C'est insensé Athmane...Tu es marié, et Khadidja est ma voisine de palier, voire même maintenant une amie de la famille.
-Tu viens de parler du mektoub... C'est donc ce dernier qui a décide d'unir nos destinées...
-Tu as dit que tu ne croyais pas au mektoub...
Il rit :
-Pourquoi ne pas laisser les choses se faire d'elles-mêmes ? Je sais que je ne te suis pas indifférent, ne cherche pas à le nier Wassila...
Sans lui laisser le temps de répondre, il se penche vers elle et l'embrasse. Elle n'avait opposé aucune résistance. Bien au contraire, cela avait l'air de lui plaire, car sans aucune retenue, elle se laisse aller, et il lui entoure les épaules de son bras pour la serrer contre lui.
-Ma chérie... Je suis heureux de me sentir aimé par une femme telle que toi...
-Tu parles déjà d'amour ?
Il opine du chef :
-Bien sûr... Nous avons tenté tous les deux de résister à quelque chose de plus fort que nous, mais en vain... Il faut le reconnaître... Nous sommes amoureux l'un de l'autre....
Depuis ce jour, ils devinrent un peu plus intimes. Wassila ne savait plus rien faire sans en parler à Athmane, et le laisse gérer sa vie et ses projets.
Parlant de projets et d'avenir, Wassila confia à Athmane qu'elle aimerait se stabiliser et qu'il devrait penser à régulariser leur relation... Être le numéro deux dans sa vie ne la dérangerait pas, toutefois, si lui-même est d'accord pour l'épouser en secondes noces.
Mais Athmane avait refusé cet arrangement. Pour lui, son premier mariage était un pur échec, et seuls les enfants le retenaient encore auprès de Khadidja. Il voulait trouver un moyen rapide et efficace pour tirer un trait sur son passé. Il avait déjà pensé à divorcer et à laisser la garde des enfants à leur maman, sans pour autant déroger à ses devoirs de père.
Et puis, il voulait assurer à Wassila une vie décente, loin de tout tracas. Il lui avait certifié qu'il avait déjà pensé à louer un local pour le transformer en salon de coiffure. Elle aura ainsi la latitude de donner libre cours à ses fantasmes dans le domaine de la coiffure et de l'esthétique, sans avoir à subir les remontrances acerbes d'une patronne.
Cette nouvelle l'avait réjouie. Elle n'attendait plus maintenant que le moment où Athmane consentira enfin à la faire sienne devant Dieu et Ses créatures.
Mais ce projet tardait à prendre forme. Wassila s'impatientait. Elle allait jusqu'à couper les ponts, mais revenait toujours vers lui après des disputes orageuses où elle lui rappelait sa cour assidue et ses propres impatiences.
Trois années passèrent, et Khadidja vivait toujours sous le même toit que son mari. Rien n'avait changé dans le couple. Bien au contraire, Khadidja lui avait même appris qu'elle attendait un troisième enfant, il y a quelques mois, mais fort heureusement, elle fera une fausse couche, et n'en parla plus.
(À suivre) Y. H.


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