RéSUMé : Nabila accepte de reprendre avec Boualem. Leur vie est plus riche. lIs sortent ensemble, partent en week-end. Boualem ne perd pas espoir. Un jour, elle lui pardonnera. Il croit ce jour proche quand elle l'accompagne chez ses parents. Nabila s'est tenue tranquille durant toute la soirée. Puis, elle est aIlée dans sa chambre et n'en est plus sortie. Boualem a attendu longtemps avant de la rejoindre à leur chambre. Le mettre dehors aurait été mettre sa belle-famille au courant qu'ils font chambre à part. Même s'ils ne pourront pas empirer la situation, elle préfère que cela reste entre eux. Donc, elle accepte qu'il partage sa couche. - Cette nuit seulement, lui dit-elle avant de se mettre à trier des vêtements sortis de la garde-robe. - Qu'est-ce que tu fais ? lui demande-t-il en la voyant en ranger certains dans un sac de voyage. Tu as besoin des robes de fête ? Tu as reçu une invitation ? Tu dois te rendre quelque part ? Nabila sourit et lui affirme qu'elle a été invitée par une ancienne camarade de classe. Même si, à leurs prochaines visites, elle emportera d'autres effets et choses lui appartenant, Boualem ne lui fera aucune remarque. lIs n'habitent pas au village et Nabila peut en avoir besoin. Elle les dépose à chaque fois chez sa mère. Et quand elle lui dit qu'elle les récupérera après que sa mère les aura rajustés à sa taille, Boualem la croit. Nabila a perdu du poids depuis quelque temps. En y réfléchissant, il fait le rapport entre le soir où il l'a giflée et la relation qu'ils vivent depuis. Même s'ils sont ensemble, les choses ont changé entre eux. Aucun baiser, aucune caresse n'est permise. Rien ne les a rapprochés vraiment. lIs pourraient passer deux heures à regarder un bon film romantique qu'elle ne le laisserait pas poser son bras sur ses épaules. Boualem en souffre terriblement. Sans l'aide de son ami Mouloud, il aurait craqué. Enfin, l'unique réconfort, il le trouve dans l'alcool. Les soirs où il n'est pas de service, il se rend au bar. Il y reste très, très tard. Nabila a pris l'habitude de l'entendre rentrer, râlant sur sa malchance. Elle sait qu'il dormira sur le canapé et vomira une grande partie dans le couloir et à côté du lavabo, et même si elle a horreur de l'odeur, elle le laisse se débrouiller seul. Pour ne pas avoir à nettoyer, elle a engagé une femme de ménage qui vient tous les matins. Car c'est devenu invivable. Presque chaque week-end, c'est devenu une habitude, ils se rendent chez les parents de Boualem. Nabila n'aime pas aller chez ses beaux-parents, mais elle fait un effort. D'ailleurs, cette fois, ils sont invités par des cousins à son mari. Cependant, elle n'ira pas au dîner. Boualem est bien déçu. - Je suis désolée, mais je ne tiendrais pas longtemps. Je suis très fatiguée. Il a beau insisté, elle ne cède pas. Ils partiront chez ses cousins et iront dîner en ville. lIs ne rentreront pas avant deux heures du matin. Le dîner entre garçons est bien arrosé. Boualem ne tient plus sur ses jambes. Sans le soutien de ses cousins, il ne serait jamais rentré. Heureusement pour lui qu'il avait encore le double de la clef de la porte d'entrée. Aussi silencieusement que possible, ils le déposent sur le canapé du salon avant de partir. Au petit matin, sa mère le couvrira d'un drap. Boualem dormira jusqu'en début d'après-midi. Nabila, qui ne pouvait pas rester tout un week-end, ira rendre visite à sa famille. Elle passera auprès d'eux une agréable journée. Elle est en train de discuter avec son grand-père lorsque Boualem arrive, le visage pâle et complètement affolé. Il s'est passé quelque chose. (À suivre) A. K.