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“Une femme en colère”
Publié dans Liberté le 28 - 10 - 2004

RESUME : Nabila, de déception en déception, n'est pas sortie durant plusieurs jours. Son grand-père et sa mère sont venus lui rapporter combien la famille de Boualem la désapprécie. En colère, elle décide de parler à Boualem, quitte à les contrarier tous. Elle refuse de laisser les rênes de sa destinée entre les mains des autres.
Dès qu'elle pose le combiné, le téléphone se met à sonner comme s'il n'attendait que cela. Boualem a passé tout son temps à composer son numéro, à surveiller le salon de coiffure et la boutique dans l'espoir de la revoir.
Nabila laisse sonner trois ou quatre fois avant de décrocher. Elle sait que c'est lui et se donne un temps pour reprendre son souffle. Ce qu'elle vit depuis quelques jours est insupportable. La visite de sa famille est pour beaucoup dans le fait qu'elle ait décidé de discuter du problème avec lui. Elle ignore s'il est au courant des rumeurs que fait circuler sa famille. Lorsqu'elle répond au téléphone, Boualem, inquiet de son silence, pense au pire. Elle a aussi une drôle de voix.
- Es-tu souffrante ? lui demande-t-il.
- J'aurais pu devenir folle, répond-elle. Enfin, j'ai failli… Est-ce que tu es libre maintenant ?
- Tu veux qu'on se voie ?
Nabila lui affirme que oui et lui fixe rendez-vous au salon de thé où ils se sont connus. Le temps de prendre une douche et de s'habiller, elle saute dans sa voiture et se rend au rendez-vous. Il est déjà là et l'attend à une table au coin réservé aux fumeurs. Il se lève quand elle arrive et elle est heureuse, malgré tout, de le revoir. Boualem l'ignore mais cette rencontre est décisive. Il voit bien qu'elle n'est pas bien.
- Tu étais malade ?
- Pire, répond-elle en sortant une cigarette de son sac à main.
- Figure-toi que ta famille se plaît à me dénigrer. Ils me jugent trop mauvaise pour toi. Est-ce que tu es au courant des rumeurs qu'ils font circuler au village ?
- Non, je n'ai pas eu l'occasion d'aller les voir, dit Boualem, le visage rouge de colère. Mais je peux te rassurer, ajoute-t-il en prenant sa main, s'ils persistent à tout faire pour nous causer des problèmes et empêcher notre union, ils me perdront ! Jamais je ne me séparerais de toi.
- Quand tu parles d'union, qu'est-ce que tu insinues ?
- Je ne me vois pas faire ma vie avec une autre. Si tu veux bien de moi, je voudrais que tu sois ma femme, dit-il l'air très grave, la colère vite tombée.
- Est-ce que tu veux bien affronter les tempêtes avec moi ? Toute la vie durant ?
- Si tu reste à mes côtés, quoi qu'il puisse advenir, je veux bien ! répond-elle. Mais les problèmes, il va y en avoir !
- à deux, tout sera facile…
Ils sont vraiment déterminés à tenir tête à tous ceux qui oseraient leur parler de leur relation. Ils ne se sépareront pas. Plus que jamais, ils s'affichent ensemble. Boualem se met à accompagner Nabila lorsqu'elle part loin de la région. Ils vont au même hôtel et cela ne plaît à aucune des deux familles. Les gens originaires de leur village font circuler les rumeurs rapportant leurs faits et gestes. Nabila et Boualem, très sûrs de leurs sentiments s'en tiennent pas compte. Ils continuent à se voir et à sortir ensemble, s'absentant des week-ends et parfois même une semaine entière. Leurs familles, furieuses, vont souvent les trouver pour les sermonner, mais les deux tourtereaux ne sont pas impressionnés et encore moins inquiets. Forts de leur amour, ils savent qu'ils auront raison d'eux, un jour. Boualem et Nabila vivront leur histoire d'amour, durant sept ans envers et contre tous. Personne n'approuve leur relation, personne ne les comprend. Mais personne ne peut les forcer à se séparer. Lorsqu'ils décident de se marier, même sans la présence de leurs familles, ces dernières finiront par rendre les armes. C'est sans joie que la famille de Boualem fait les démarches, pour officialiser leur relation. Ces parents Saïd et Kahina sont furieux d'impuissance. Le sentiment est réciproque. La famille de Nabila est en rage mais doit s'efforcer d'être raisonnable. Au rythme de vie de leur fille, il vaut mieux la marier. Tous craignent le déshonneur.
A. K.


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