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“Une femme en colère”
Publié dans Liberté le 25 - 10 - 2004

Résumé : Nabila ne rentre pas tout de suite chez elle. Elle accepte de dîner avec lui. C'est l'occasion pour elle de se confier. Boualem se montre attentif. Même au moment de se séparer, le charme ne s'est pas encore dissipé. Nabila est tombée amoureuse de lui. Elle ne l'a pas encore réalisé.
Lorsque Nabila se réveillera le lendemain, elle a l'impression d'avoir rêvé. La voix de Boualem résonne comme une douce mélodie en son cœur.
Pour se rassurer de ne pas avoir rêvé, elle prend le bout de papier où est écrit le numéro de téléphone. Le cœur serré par la joie, elle est heureuse d'avoir vécu ce moment. Même si elle ne le connaît que depuis la veille, il lui semble avoir toujours communiqué avec lui.
Tout à ses activités, elle a rencontré bien des hommes, dans le cadre du travail. Mais aucun n'a su éveiller en elle ce besoin de parler d'elle et de ses soucis.
Nabila est quelqu'un de très renfermée quand il s'agit de parler d'elle mais, pour la première fois, elle s'est ouverte. Cela lui a fait grand bien. Elle n'a plus ce poids sur le cœur.
- Elle est tout sourire quand elle se rend à son salon de coiffure. Ses employées en sont surprises.
- Qu'est-ce qui vous est arrivée ?
- Rien, pourquoi ? demande Nabila.
- Vous êtes différente, répond l'une d'elles avant d'aller s'occuper d'une cliente. Vos yeux, fait-elle remarquer, ils sont plus brillants que d'habitude.
Nabila rencontre son reflet dans une des glaces et reconnaît qu'elle a changé. Ses yeux sont brillants et son sourire laisse douter qu'intérieurement, elle n'est plus la même.
- Non, je suis toujours la même.
Pourtant, quand deux heures plus tard, elle reçoit de la visite, toutes remarquent son sursaut. Nabila est cramoisie. La présence de Boualem dans le salon de coiffure la rend folle de joie. Lui est gêné par la présence des autres et il voudrait la voir seule.
- On ne pourrait pas aller déjeuner ensemble ? lui propose-t-il à voix basse.
- Oui, je meurs de faim.
Elle ne perd pas de temps et court prendre son sac à main. Elle qui d'habitude ne quitte jamais le salon de coiffure ou la boutique de prêt-à-porter part sans un regard vers ses employées qui les mangent des yeux.
Boualem est venu en voiture et ils partent loin des Ouadhias. Pour avoir plus d'intimité, ils se rendent à Tizi Ouzou.
Au restaurant, ils prennent place dans un coin.
- Je ne sais pas ce qui m'arrive, lui confie Boualem en accrochant son regard. Je n'ai pas cessé de penser à toi.
Nabila sourit et se garde de lui dire qu'elle aussi est complètement déboussolée. Enfin, il croit le savoir.
Ils ont parlé au téléphone durant une grande partie de la nuit. Et, pourtant, ils ont encore des choses à se dire, à travers des mots, à travers le regard.
- Je me suis souvent demandé quel genre de femme j'épouserais et je t'avoue que j'étais dans l'ignorance avant-hier. La nuit passée, je me voyais avec toi. Je faisais des projets pour nous deux. La vie… ma vie, je veux la passer avec toi.
Ces mois ont le don de faire rougir Nabila. Son cœur s'est mis à battre plus fort. Peut-il voir à quel point elle aussi est emballée ?
Tout comme lui, elle n'a jamais pensé à l'homme idéal qui pourrait faire son bonheur. Depuis la veille, elle peut y mettre un visage.
Celui de Boualem. Elle se voit bien faire sa vie avec lui.
Depuis ce jour, ils ne se séparent plus. Aux Ouadhias, on ne peut voir l'un sans l'autre. Certains les appelleront les inséparables. C'est une belle histoire d'amour.
Les deux tourtereaux auront la désagréable surprise de constater que leurs familles qui se connaissent et se côtoient depuis des générations ne les approuvent pas. Et la raison, personne ne veut d'un garçon manqué pour belle-fille. Ce que redoutait depuis toujours sa mère Dahbla est finalement arrivé.
(À suivre)
A. K.


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