En plus de la commune d'El Milia, ce centre permettra de couvrir les communes de Sidi Maârouf, Ouled Yahia Khedrouche, Settara et Ghebala et évitera les longs déplacements aux personnes atteintes d'insuffisance rénale. Après avoir enregistré un retard inexpliqué de plusieurs mois, le centre d'hémodialyse d'El Milia a été enfin mis en service. Erigé à l'intérieur du périmètre de l'établissement public hospitalier Bachir-Mentouri d'El Milia, ce centre tant attendu par les nombreux malades de la région a coûté au Trésor public plus de 230 millions de dinars. Doté d'une capacité d'accueil de 20 lits, il est équipé de 16 générateurs destinés à la prise en charge de plus d'une centaine de malades qui étaient il y a quelques mois pénalisés et privés de soins. En plus de la commune d'El Milia, ce centre permettra de couvrir les communes de Sidi Maârouf, Ouled Yahia Khedrouche, Settara et Ghebala et évitera les longs déplacements aux personnes atteintes d'insuffisance rénale. Encadré par un médecin spécialiste, quatre médecins généralistes et six paramédicaux, cette nouvelle infrastructure est constituée d'une salle d'hémodialyse, une salle de consultations, un pavillon d'hospitalisation, un laboratoire et une pharmacie. Notons que dans la wilaya de Jijel on compte plus de 320 personnes atteintes d'insuffisance rénale comme cela a été indiqué par l'association de cette catégorie de malades dont le tiers, faut-il le souligner, ne sont diagnostiqués qu'au stade terminal de la maladie, selon des spécialistes. Aussi, la Sécurité sociale a décidé en 2012 de les considérer comme malades chroniques, ce qui implique qu'ils bénéficient du système de prise en charge du tiers-payant. Pour rappel, un centre d'hémodialyse d'une capacité de 10 lits a ouvert ses portes à Taher au mois d'avril dernier. Ainsi, la wilaya de Jijel dispose actuellement de trois centres d'hémodialyse, implantés dans les trois plus grandes agglomérations, à savoir, Jijel, Taher et El Milia. M. S.