L'eau boueuse du bassin de la Grande-Poste ne reflète pas la... "limpidité" de l'eau que devait garantir l'investissement consenti pour l'embellissement de cet ameublement urbain laissé longtemps à l'abandon. Et pour cause, de l'eau boueuse jaillit de la gueule des lions qui ornementent la vasque et se mêle aux désagréables giclées du jet d'eau tout autant bourbeuse. Au demeurant, la nuance cristalline des carreaux de faïence a succombé sous l'avancée d'une eau glauque et à la limite nauséabonde. Difficile donc d'y retrouver la quiétude et le repos d'antan après avoir fait la tournée de l'enfilade de stands de bouquinistes. L. N.