Des enfants font du jet d'eau de la place du 1er-Novembre (place Ettout), une véritable piscine alors que non seulement c'est interdit à la baignade, mais surtout, l'eau qui y jaillit est très sale, ce qui peut facilement être une source d'épidémie et de graves maladies en cette saison de chaleur. Le bassin du jet d'eau est plein d'ordures et l'eau y est de couleur verdâtre, signe, par excellence, d'impureté, ajouté à cela son odeur nauséabonde puisqu'elle est rarement renouvelée. Tout ça, au vu et au su de tous, puisque le lieu en question est en plein centre-ville et surtout, à peine à quelques mètres du siège de l'APC de Blida. Cette dernière, qui doit s'occuper des lieux publics, notamment en matière d'hygiène, semble être, et malgré tout le danger qui peut être encouru, suite à la prolifération des insectes et à la baignade des enfants inconscient, aux «abonnés absents» et paraît plus inconsciente et insouciante que les bouts de choux. Elle a nettoyé la fontaine, il y a quelques mois, lors du tournage du film Salut mon colonel, mais depuis, rien n'a été fait pour «purifier» l'endroit et l'ornementer par du gazon et des roses. D'après certaines indiscrétions, les responsables de l'APC de Blida auraient décidé de mettre fin à ce jet d'eau, dans la mesure où elle est incapable de le prendre en charge régulièrement, cela accentué par «l'incivisme de la population blidéenne». Et dire que les jets d'eau au niveau de la ville des Roses, dont ceux de place Ettout ou de Bab Essabt qui ne fonctionnent plus, n'arrivent toujours pas à «agrémenter» l'espace public, bien au contraire, ils servent uniquement à «constituer» un danger public et à «gâcher» notre environnement, un paradoxe qui n'arrive qu'en Algérie.