Cette zone avait bénéficié d'une enveloppe de plus de 60 millions de dinars en 2012 pour sa réhabilitation et une mise à niveau. Deux ans plus tard, à peine 19% du budget a été consommé. La volonté des pouvoirs publics à faire de la wilaya de Bouira un modèle en matière d'investissements semble demeurer un vœu pieux vu les carences constatées aussi bien au niveau de la zone industrielle d'Oued El Berdi que celle de la zone d'activités d'Aomar. Cette dernière a reçu lundi dernier la visite des autorités de wilaya, à leur tête M. Maskri, wali de Bouira qui s'est montré fort courroucé de voir autant de lacunes persister. La zone d'activités d'Aomar est connue essentiellement pour ses briqueteries et ses ateliers de céramique mais ces usines font face à des carences flagrantes au quotidien notamment en matière d'aménagements. Le wali comparera d'ailleurs cette zone à "un champ de patates" tellement la route menant vers ce pôle est délabrée. "De gros efforts restent à accomplir pour l'aménagement de cette zone" dira-t-il à l'adresse du directeur de la petite et moyenne entreprise qui accompagnait la délégation. Cette zone avait bénéficié d'une enveloppe de plus de 60 millions de dinars en 2012 pour sa réhabilitation et une mise à niveau. Deux ans plus tard, à peine 19% du budget a été consommé pour la réalisation de moins de 40% des travaux prévus. Des travaux portant essentiellement sur la réhabilitation du réseau d'assainissement, de la voirie, l'AEP et l'éclairage. Le wali apprendra des services de la DUC en charge de ce projet que les causes de ce retard sont imputables "au relief accidenté et aux aléas climatiques". Les promoteurs présents sur cette zone n'ont pas caché au wali leur désarroi d'avoir ainsi investi des milliards pour se retrouver "négligés et abandonnés" par les autorités. Le premier magistrat de la wilaya tiendra à les rassurer en ordonnant "d'œuvrer rapidement dans le but d'équiper cette zone de toute les commodités pour encourager les investisseurs..." en admettant que des efforts restent à fournir pour réaliser une zone d'activités digne de ce nom. H. B.