Le dernier revêtement des routes et des voies communes de la cité des 385-Logements de Aïn-Naâdja date d'il y a 14 ans. Authentique ! Et depuis plus d'une décennie, il n'y a eu aucune opération de maintenance routière. En témoigne aujourd'hui la fine couche de goudron qui s'en va en plaques entières et qui donne à la cité l'aspect d'un champ labouré. Notamment en cette période d'hiver, où l'eau stagnante dans les crevasses et les nids-de-poule s'ajoute à l'état boueux des voies de la cité. S'agissant de la maintenance immobilière, la cité n'a jamais bénéficié d'une opération de ravalement d'immeubles et de cages d'escaliers au motif que les résidents sont des copropriétaires (sic). Autre calvaire, la cave de l'immeuble E.12 se trouve aujourd'hui inondée en raison de la vétusté des canalisations du réseau des eaux usées, que les services techniques de l'APC refusent de réparer. Située en contrebas de l'ancienne cité coloniale de "Diar El Khedma" et à la limite du lieudit Semmar, la cité des 385-Logements de Aïn-Naâdja souffre d'un réel abandon de la part de la municipalité de Gué-de-Constantine et des services d'entretien relevant des établissements publics de la wilaya d'Alger, en charge d'embellir le cadre de vie. Une piètre satisfaction demeure toutefois, si l'établissement Netcom assure tant bien que mal sa tâche de collecte d'ordures ménagères, en revanche, ce n'est pas le cas de l'établissement Asrout dont le champ d'intervention semble se limiter uniquement à l'entretien du tronçon du boulevard Mohamed-Boudiaf et aux voies de servitude sises à proximité de la station de bus. Autre image affligeante, la cité n'a pas de local à poubelles contrairement aux autres cités limitrophes et ce n'est qu'en 2014 qu'il y a eu enfin une dotation en bacs à ordures. C'est peut-être le fait qu'elle soit cachée à la vue des élus, que la cité des 385-Logements est indigente. L. N.