Cette commémoration est une reconnaissance à ceux qui, parmi les martyrs et les moudjahidine, ont marqué de leur empreinte une étape de l'Histoire particulière du combat libérateur. Le club culturel de la Radio régionale de Médéa a célébré, mardi dernier, le 58e anniversaire de la création de la "Radio clandestine" durant la guerre de Libération nationale, en présence de personnalités militantes de la cause nationale et des autorités locales. Invité de l'émission, le moudjahid et journaliste Mohamed Mohri a évoqué le rôle joué par la radio clandestine "Radio de l'Algérie libre et combattante" pour contrer la propagande coloniale et en tant que moyen de diffusion des informations émanant du front sur les actes héroïques des combattants. La "Radio clandestine" a été une arme efficace pour faire entendre la voix de l'Algérie combattante et détruire les thèses des forces coloniales sur la guerre menée par le FLN et sur la résistance du peuple algérien, est-il évoqué. Le moudjahid et journaliste Mohamed Mohri, qui a participé par sa plume à la vie de la "Radio clandestine", a expliqué les conditions dans lesquelles a été créée la radio, en 1957, et l'importance de la guerre des télécommunications. À la fin de l'émission, une cérémonie a été organisée au sein du siège de la radio et au cours de laquelle le moudjahid et journaliste a été honoré par le wali, accompagné du P/APW et des autorités civiles et militaires. Dans une brève allocution prononcée à cette occasion, la directrice de la Radio régionale de Médéa, Rachida Kacem, a considéré que la célébration du 58e anniversaire de la "Radio clandestine" est une reconnaissance à ceux qui, parmi les martyrs et les moudjahidine, ont marqué de leur empreinte une étape de l'Histoire particulière du combat libérateur. La directrice a aussi souligné l'importance du rôle de collecte des témoignages historiques et leur enregistrement dans les archives de la radio nationale pour servir de trésor et de gage de fierté aux générations futures. Pour le moudjahid et journaliste, Mohamed Mohri, il est du devoir de ceux qui ont la charge de l'écriture de l'Histoire de la Révolution, d'aller puiser leurs sources auprès des acteurs encore vivants. M. E.