50e anniversaire du recouvrement de la souveraineté sur la radio et la télévision algérienne. A la hauteur de l'évènement En célèbrent hier le 50e anniversaire du recouvrement de la souveraineté sur la radio et la télévision algériennes et le 58e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération du 1er novembre 54, Sétif rappelle fièrement ces dates marquantes de l'histoire contemporaine de l'Algérie libre, et ce, grâce à l'initiative conjointe entreprise par l'APC et de la radio régionale de Sétif. En effet, cette cérémonie qui coïncide aussi avec le cinquantième anniversaire de l'indépendance nationale, a été marquée par un ensemble d'activités culturelles et historiques dont la conférence placée sous le signe " la voix de l'Algérie combattante" sur le rôle de la presse nationale dans la révolution du 1er novembre 56. Ainsi, après une courte visite du siège de la radio qui a commencé à émettre ses programmes depuis le 10 octobre 1992 sur la fréquence FM 90.4, les invités ont rejoins la salle polyvalente de la maison de la culture pour prendre part à la conférence animée par le journaliste Fayaçal Ghames, entouré de l'ancien ministre de l'Information M. Lamine Bechichi, du Dr Zohir Ihaddaden, professeur à l'institut de l'information et communication et de quatre moudjahiddines de la région de Sétif. Dans son allocution liée au rôle éminent joué par les journalistes de la radio et de la télévision dans la transmission de "la voix de l'Algérie". M L.Bechichie a exposé une rétrospective historique retraçant les débuts de la télévision algérienne et son évolution à travers les différentes étapes et endroits. Les journalistes et techniciens algériens, dit-il, ont relevé le grand défi en ce 28 octobre 1962 en prouvant leur capacité à gérer l'entreprise avec professionnalisme après le départ précipité des journalistes et techniciens français qui n'ont pas avalé le remplacement du drapeau français par l'emblème national sur le bâtiment. L'orateur n'a pas omis de rendre un vibrant hommage à tous les hommes et femmes, à l'image du défunt Mohamed Aïssa Messaoudi, qui ont donné le meilleurs d'eux même et qui se sont sacrifiés pour contrecarrer la propagande coloniale tendancieuse et mensongère sur la guerre d'Algérie. Abondant dans le même sens, Dr Zohir Ihaddaden a eu à retracer le glorieux parcours de la presse écrite, notamment, El moudjahid, et son impact sur l'opinion national et internationale. Il évoque cependant toutes les difficultés et péripéties rencontrées lors de l'impression et la diffusion de cet important média crée en 1956. Le N° 07 du journal a été, d'ailleurs, confisqué par la police française dans son lieu d'impression à El El Annasser (ex Ruisseau) pour reprendre quelques semaines plus tard à Tétouan (Maroc) puis en Tunisie à partir du n° 11 sous la houlette du défunt Abane Ramdhane. A noter enfin que tous les conférenciers ont été honorés lors de cette cérémonie rehaussée par la présence de M Houcine Necib, du ministre des ressources en eau et M Abdelkader Zoukh wali de Sétif. Le Jeune Independant