Hausse préoccupante des accidents de la circulation : Tamanrasset en proie au terrorisme routier n En dépit des mesures draconiennes prises par les autorités compétentes, le terrorisme routier sévit encore à Tamanrasset. Le bilan dressé, jeudi dernier, par la direction de la Protection civile de la wilaya a fait état de 11 accidents ayant fait 16 blessés (12 hommes et 4 femmes) et 3 morts durant seulement la première quinzaine du mois en cours. Un chiffre record comparativement aux statistiques obtenues durant les onze mois écoulés, estime l'officier chargé de la communication auprès de la DPC, le lieutenant El-Hachemi Guendouz. A titre d'exemple, il a cité les cinq accidents enregistrés durant la journée du 15 décembre à In Salah, Arak et Tamanrasset, où l'on avait dénombré 8 blessés dont deux grièvement. Dans le même sillage, notre source indique que de la période allant du 1er janvier et 30 novembre 2014, 173 accidents ont été enregistrés, soit une hausse de 14 accidents comparativement à la même période de 2013. La même conclusion a été tirée en ce qui concerne le nombre de victimes. Les statistiques révèlent 303 blessés et 26 morts durant l'année en cours contre respectivement 218 et 23 en 2013. Notre source impute les causes de ces hécatombes routières au facteur humain ainsi qu'à la dégradation avancée du réseau routier, notamment la RN1 reliant Tamanrasset à Ghardaïa. RABAH KARECHE LAGHOUAT : Des enfants meurent en silence à l'hôpital Dr Saâdane Dans un communiqué rendu public, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (Laddh), bureau de Laghouat, a endossé l'entière "responsabilité aux dirigeants et au corps médical et paramédical pour leur implication directe dans la situation catastrophique dans laquelle se trouve cet établissement hospitalier''. Plusieurs enfants y ont trouvé la mort "dont deux cas le 14 et le 16 décembre 2014'', selon ce communiqué. Alertée par plusieurs plaintes de parents de nouveau-nés et de citoyens désemparés, cette ONG a qualifié la situation qui prévaut à l'hôpital Dr Saâdane de Laghouat, de cauchemardesque, invivable et désastreuse. Désemparé, un des parents de l'enfant décédé le 16 décembre 2014 étaient contraint de recourir quatre fois de suite à des médecins du secteur privé sans que cela puisse empêcher la mort de son enfant, lit-ton dans le communiqué avant de qualifier la situation d'alarmante "caractérisée par le manque d'effectif, de soins et de suivi médical et le manque de médecins de garde''. Chaque mois, le déficit en médecins conjugué à une mauvaise répartition du volume horaire des quelques médecins en fonction, laisse cette structure sanitaire sans médecin pendant 10 jours, selon le communiqué de la Laddh. Ce qui n'est pas sans conséquences sur la santé des enfants hospitalisés. Par ailleurs, l'ONG n'a pas manqué de souligner l'urgence de dépêcher sur les lieux, une commission d'enquête ministérielle pour mettre fin à la situation et la nécessaire réhabilitation du service de pédiatrie à l'hôpital Ahmida-Ben-Adjila de Laghouat. BOUHAMAM AREZKI