"Au même titre que les personnes dites normales, ces handicapés ont droit au travail et aux avantages sociaux. Les moyens matériels qui leur sont destinés doivent être utilisés rationnellement", a affirmé la ministre. Inaugurations et visites de structures relevant de son département, ponctuées par une séance de travail ayant regroupé les autorités de la wilaya, les élus locaux et les responsables de ces établissements telles sont les étapes ayant caractérisé la visite d'inspection et de travail de Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme dimanche dans la wilaya de Mascara. Lors de cette visite, la ministre s'est enquise des conditions de prise en charge résidentielle des catégories vulnérables au sein des établissements spécialisés à travers les différentes communes de cette entité. À Bouhanifia, elle a visité le chantier relatif à la réalisation de 20 logements sociaux destinés aux victimes du terrorisme avant de se rendre à Ghriss et visiter le centre pour enfants assistés. Dans la commune de Tighennif, la représentante du gouvernement a procédé à l'inauguration d'un foyer qui abrite également des enfants assistés. En marge de cette visite, la délégation ministérielle a visité le centre de rééducation, une structure nouvellement réalisée. Au chef-lieu, la ministre a inauguré un centre pour enfants handicapés mentaux. Dans le même contexte, elle a visité des réalisations des bénéficiaires des projets financés par l'Agence locale de gestion du micro-crédit (Angem) et a procédé à la remise de décisions au profit de nouveaux bénéficiaires du même dispositif. En clôture de la visite de la matinée, l'hôte de la capitale de l'Emir a tenu une réunion de travail avec les autorités de la wilaya, les élus locaux et le mouvement associatif. Mme Mounia Meslem a mis l'accent sur la nécessité d'œuvrer pour accorder un intérêt particulier aux personnes handicapées, et au changement de regard envers ces enfants assistés. Mettant à profit sa présence et eu égard aux affligeantes situations qui lui ont été présentées, la ministre n'a pas hésité à exprimer sa désapprobation quant au traitement réservé à ces personnes qui souffrent d'un handicap: "Je suis scandalisée par l'absence de cellule chargée de prendre en charge les problèmes des handicapés. Au même titre que les personnes dites normales, ces handicapés ont droit au travail et aux avantages sociaux. Les moyens matériels qui leur sont destinés doivent être utilisés rationnellement". A. B.