Lors d'un meeting populaire qu'il a animé hier dans la commune d'El-Aouinet, à 60 kilomètres au nord du chef-lieu de wilaya, le secrétaire général du MPA et ministre du Commerce, Amara Benyounès, a évoqué plusieurs sujets d'actualité et, plus précisément, celui relatif à la chute du prix du baril de pétrole, et ce que cela implique comme conséquences pour l'avenir de l'Algérie, si la crise venait à persister. "La chute du prix du pétrole est un problème grave qu'on prend très au sérieux, cependant, l'Etat n'est pas prêt à abandonner sa politique sociale", dira Amara Benyounès devant ses partisans et sympathisants du parti. Abordant la sécurité aux frontières, le secrétaire général du MPA mettra particulièrement l'accent sur la situation en Libye. "On est loin de trouver une solution à ce qui se passe en Libye avec qui nous avons plus de 1 000 kilomètres de frontières", dira-t-il avant de pointer un doigt accusateur en direction de la France qui, selon l'orateur, est à l'origine de ce qui se passe aujourd'hui au Mali : "La France est en train de combattre au Mali ceux qu'elle a armés, il y a plus de deux ans, en Libye." Par ailleurs, s'exprimant sur le récent appel au meurtre lancé par le prédicateur salafiste Hamadache à l'encontre du journaliste et écrivain Kamel Daoud, Amara Benyounès dira que "malgré le fait que le peuple ait pardonné à travers la Charte pour la paix et la réconciliation, ces gens continuent toujours à avoir des tribunes et menacent le peuple". H.M.