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“Ils ne représentent pas la majorité”
Ali Haroun, ancien membre du HCE, à propos des “usurpateurs”
Publié dans Liberté le 02 - 12 - 2004

Liberté : Quelle est votre appréciation sur l'affaire des faux moudjahidine ?
Ali Haroun : Pendant des années et des années, nous n'avons pas entendu parler de cette affaire. Il y a une dizaine ou une quinzaine d'années seulement depuis qu'on en a eu des échos. Pourquoi ? Parce que la loi algérienne prévoit que pour obtenir leur retraite avec certains points d'avance, des fonctionnaires peuvent faire compter double leurs années de moudjahid. Ce qui fait dire que beaucoup ont essayé d'obtenir cet avantage. C'est à cause de ces raisons purement matérielles que nous avons entendu parler de faux moudjahidine. Ceci dit, c'est une affaire surmédiatisée plus qu'il n'en fallait. Je ne connais pas la proportion des faux moudjahidine. En tout cas, au sein de la wilaya VII (la Fédération de France, ndlr), je n'en ai pas vu. Peut-être que pour nous, c'est très difficile parce que nous étions très structurés. On se connaissait. Il était impossible de passer à travers les mailles.
Mais cette affaire représente néanmoins un pan de la vérité historique…
Je ne dis pas que ce problème ne se pose pas. Mais, il a été tellement médiatisé et mis à la une par la presse au point que l'on se demande si ces faux moudjahidine ne représentent pas la majorité des moudjahidine. Et ça, je crois qu'il faut le rectifier.
Le président de la République affirme qu'il ne faut plus se prévaloir de la légitimité historique pour accéder au pouvoir et l'exercer ; partagez-vous ce point de vue ?
Absolument. Au niveau de l'ex-Fédération de France, nous l'avons dit depuis longtemps. L'usage de la légitimité historique pouvait se justifier à l'Indépendance quand on était content à l'époque que tel ou tel pouvait accéder au pouvoir parce qu'il a pris part à la Révolution. Mais quarante ans sont passés. Celui qui avait 18 ans et qui a 40 ans aujourd'hui n'a pas voix au chapitre. Dans les pays qui se respectent, on est conseiller municipal à 25 ans, conseiller général à 35 ans, député à 40 ans, sénateur après 45 ans. Il ne faut pas que les gens qui ont la légitimité historique accaparent le pouvoir et ne permettent pas aux autres d'avoir le droit de participer à la gestion du pays. Il y a beaucoup de compétences au sein de la nouvelle génération. Ceux qui ont libéré le pays ont un certain respect surtout moral, mais bâtir un pays nécessite d'autres compétences.
Estimez-vous qu'il faut supprimer un jour le ministère des Moudjahidine ?
Il y a un millier de congressistes aujourd'hui. Dans quelques années, la moitié aura peut-être disparu. Il est évident que par la force des choses, et par une loi naturelle, ce ministère va disparaître. Lorsque les moudjahidine seront moins nombreux, il deviendra une direction des affaires sociales. J'espère que dans 10 ou 15 ans, il n'y aura plus de ministère des Moudjahidine.
S. L. / L. B.


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