Inscrite dans le cadre de la modernisation du secteur de la justice et de la révision notamment du code de procédure pénale, la proposition du recours au port du bracelet électronique, annoncée récemment par le ministre de la Justice, Tayeb Louh, trouve déjà, d'après nos sources, quelques réticences, ça et là. Pourtant, il s'agit, par cette mesure, d'une alternative à la détention provisoire, de renforcer la présomption d'innocence et de désengorger, quelque peu, nos prisons. Il faut savoir qu'en Europe, le contrôle électronique par le port du bracelet, en vigueur depuis déjà très longtemps, est devenu non seulement une mesure conservatoire très usitée mais parfois une alternative à l'application même des peines privatives de liberté.